Éléments synthétiques : Différence entre versions

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Par définition, les éléments synthétiques sont absents du milieu naturel terrestre. Il s'agit en premier lieu :
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Par définition, les [[élément]]s synthétiques sont absents du milieu naturel terrestre. À cette catégorie appartiennent tous les éléments dont le numéro atomique est supérieur à 94.<br> Ces éléments, pour être observés, doivent être produits artificiellement par une réaction nucléaire.
*des actinides transuraniens :
 
**95 Américium  Am
 
**96 Curium  Cm
 
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*des transactinides :
 
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**107 Bohrium  Bh
 
**108 Hassium  Hs
 
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**111 Roentgenium  Rg
 
**112 Copernicium  Cn
 
*des éléments ont été synthétisés par divers laboratoires mais ne sont pas encore reconnus par "l'UICPA" :
 
**113 Ununtrium  Uut
 
**114 Ununquadium  Uuq
 
**115 Ununpentium  Uup
 
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*Et de l'élément 117 qui n'a pas encore été observé :
 
**<em>117 Unhexseptium Uhs</em>(?)
 
  
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Ce sont <b>les transuraniens</b> (ou éléments transuraniens), qui sont des éléments chimiques dont le numéro atomique est supérieur à celui de l'[[uranium]], c'est-à-dire supérieur à 92. Les 25 premiers d'entre eux, (entre 93 et 118) n'ayant aucun isotope stable : ce sont tous des radioéléments produits artificiellement, au sein de réacteurs nucléaires pour les plus légers, et par les accélérateurs de particules de certains laboratoires de recherche spécialisés pour les plus lourds :
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*des <b>actinides transuraniens</b> : les 11 premiers transuraniens sont des [[actinides]], au même titre que le [thorium]] et l'[[uranium]]. Les quatre plus légers — [[neptunium]] et [[plutonium]] (quasi synthétiques), américium et curium — sont produits en quantités significatives au sein des réacteurs nucléaires, tandis que les sept suivants (97 à 103) ne sont synthétisés qu'en laboratoire :
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**95 Américium  Am <em>(en 1944, nommé d'après le nom du continent où il a été produit pour la première fois, par similitude avec l'Europium.)</em>
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**96 Curium  Cm <em>(en 1944, en hommage à Pierre et Marie [[Curie]].)</em>
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**97 Berkélium  Bk <em>(en 1949, baptisé d'après la ville de Berkeley, où l'Université, lieu de découverte, est située.)</em>
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**98 Californium  Cf <em>(en 1950, d'après l'État de Californie, où l'Université de Berkeley est située.)</em>
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**99 Einsteinium  Es <em>(en 1952, en hommage à Albert [[Einstein]].)</em>
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**100 Fermium  Fm <em>(en 1952, nommé d'après Enrico Fermi, physicien qui réalisa la première réaction en chaîne contrôlée.)</em> 
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**101 Mendelevium Md <em>(en 1955, en hommage à Dmitry [[Mendeleïev]].)</em>
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**102 Nobelium  No <em>(en 1958, nommé d'après sa découverte par l'Institut Nobel, à Oslo en Norvège.) </em>
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**103 Lawrencium  Lr <em>(en 1961, en hommage à Ernest O. Lawrence, physicien, pour avoir développé le cyclotron.)</em>
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*des <b>transactinides</b> : les 14 transuraniens suivants qui ont été observés sont appelés transactinides :
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**104 Rutherfordium  Rf <em>(en 1966, en hommage au chimiste et prix Nobel néo-zélandais Ernest Rutherford.)</em>
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**105 Dubnium  Db <em>(en 1967, d'après la ville de Doubna, en Russie, où il fut synthétisé pour la première fois.)</em>
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**106 Seaborgium  Sg <em>(en 1974, d'après le nom de Glenn T. Seaborg, chimiste américain.)</em>
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**107 Bohrium  Bh <em>(en 1981, d'après le nom du physicien danois, Niels Bohr.)</em>
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**108 Hassium  Hs <em>(en 1984, de <em>hassium</em>, dérivé du nom latin du Land de Hesse, où se trouve le laboratoire, par similitude au californium.)</em>
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**109 Meitnerium  Mt <em>(en 1982, nommé d'après Lise Meitner, physicienne allemande, une des premières impliquées dans l'étude de la fission nucléaire.)</em>
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**110 Darmstadtium  Ds <em>(en 1994, d'après la ville de Darmstadt, en Allemagne, où se trouve le laboratoire, par similitude au berkélium.)</em>
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**111 Roentgenium  Rg <em>(en 1994, nommé en hommage à Wilhelm Roentgen, qui découvrit les rayons X.)</em>
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**112 Copernicium  Cn <em>(en 1996, nommé en hommage à Nicolas [[Copernic]], qui révolutionna les conceptions astronomiques de son temps.)</em>
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**des éléments ont été synthétisés par divers laboratoires, mais ne sont pas encore reconnus par "l'UICPA" (Union Internationnale de Chimie Pure et Appliquée) :
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***113 Ununtrium  Uut <em></em>
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***l'élément 117 Unhexseptium Uhs, dont la découverte a été confirmée début 2010
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***les <b>superactinides</b> : au delà du N° 121 ; éléments qui n'ont, à ce jour, pas encore été observés et dont l'existence demeure par conséquent hypothétique.
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Considéré comme éléments naturels : six éléments qui ont tous été observés pour la première fois comme éléments produits artificiellement en laboratoire (=[[éléments synthétiques]]), et qui doivent être produits artificiellement pour en disposer en quantité significative, mais néanmoins présents dans le milieu naturel, sur [[Terre]], à l'état de traces (d'où le terme <em>quasi synthétique</em>) :
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Il peut s'agir d'[[élément]]s qui étaient présents lors de la formation de la [[Terre]], mais qui se sont désintégrés depuis. Ces éléments ne sont plus présents sur Terre qu'à l'état de traces (<em>éléments quasi synthétiques</em>), hormis ceux qui résultent de la désintégration du [[thorium]] ou de l'[[uranium]], qui sont continuellement reformés (comme le [[radium]], le [[radon]] et le [[polonium]]).
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Considéré comme éléments naturels : ces six éléments, qui ont tous été observés pour la première fois comme éléments produits artificiellement en laboratoire (=[[éléments synthétiques]]), et qui doivent être produits artificiellement pour en disposer en quantité significative, sont néanmoins présents dans le milieu naturel, sur [[Terre]], à l'état de traces (d'où le terme <em>quasi synthétique</em>) :
  
 
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Version actuelle datée du 29 décembre 2020 à 13:46

Éléments synthétiques :

Par définition, les éléments synthétiques sont absents du milieu naturel terrestre. À cette catégorie appartiennent tous les éléments dont le numéro atomique est supérieur à 94.
Ces éléments, pour être observés, doivent être produits artificiellement par une réaction nucléaire.

Ce sont les transuraniens (ou éléments transuraniens), qui sont des éléments chimiques dont le numéro atomique est supérieur à celui de l'uranium, c'est-à-dire supérieur à 92. Les 25 premiers d'entre eux, (entre 93 et 118) n'ayant aucun isotope stable : ce sont tous des radioéléments produits artificiellement, au sein de réacteurs nucléaires pour les plus légers, et par les accélérateurs de particules de certains laboratoires de recherche spécialisés pour les plus lourds :

  • des actinides transuraniens : les 11 premiers transuraniens sont des actinides, au même titre que le [thorium]] et l'uranium. Les quatre plus légers — neptunium et plutonium (quasi synthétiques), américium et curium — sont produits en quantités significatives au sein des réacteurs nucléaires, tandis que les sept suivants (97 à 103) ne sont synthétisés qu'en laboratoire :
    • 95 Américium Am (en 1944, nommé d'après le nom du continent où il a été produit pour la première fois, par similitude avec l'Europium.)
    • 96 Curium Cm (en 1944, en hommage à Pierre et Marie Curie.)
    • 97 Berkélium Bk (en 1949, baptisé d'après la ville de Berkeley, où l'Université, lieu de découverte, est située.)
    • 98 Californium Cf (en 1950, d'après l'État de Californie, où l'Université de Berkeley est située.)
    • 99 Einsteinium Es (en 1952, en hommage à Albert Einstein.)
    • 100 Fermium Fm (en 1952, nommé d'après Enrico Fermi, physicien qui réalisa la première réaction en chaîne contrôlée.)
    • 101 Mendelevium Md (en 1955, en hommage à Dmitry Mendeleïev.)
    • 102 Nobelium No (en 1958, nommé d'après sa découverte par l'Institut Nobel, à Oslo en Norvège.)
    • 103 Lawrencium Lr (en 1961, en hommage à Ernest O. Lawrence, physicien, pour avoir développé le cyclotron.)
  • des transactinides : les 14 transuraniens suivants qui ont été observés sont appelés transactinides :
    • 104 Rutherfordium Rf (en 1966, en hommage au chimiste et prix Nobel néo-zélandais Ernest Rutherford.)
    • 105 Dubnium Db (en 1967, d'après la ville de Doubna, en Russie, où il fut synthétisé pour la première fois.)
    • 106 Seaborgium Sg (en 1974, d'après le nom de Glenn T. Seaborg, chimiste américain.)
    • 107 Bohrium Bh (en 1981, d'après le nom du physicien danois, Niels Bohr.)
    • 108 Hassium Hs (en 1984, de hassium, dérivé du nom latin du Land de Hesse, où se trouve le laboratoire, par similitude au californium.)
    • 109 Meitnerium Mt (en 1982, nommé d'après Lise Meitner, physicienne allemande, une des premières impliquées dans l'étude de la fission nucléaire.)
    • 110 Darmstadtium Ds (en 1994, d'après la ville de Darmstadt, en Allemagne, où se trouve le laboratoire, par similitude au berkélium.)
    • 111 Roentgenium Rg (en 1994, nommé en hommage à Wilhelm Roentgen, qui découvrit les rayons X.)
    • 112 Copernicium Cn (en 1996, nommé en hommage à Nicolas Copernic, qui révolutionna les conceptions astronomiques de son temps.)
    • des éléments ont été synthétisés par divers laboratoires, mais ne sont pas encore reconnus par "l'UICPA" (Union Internationnale de Chimie Pure et Appliquée) :
      • 113 Ununtrium Uut
      • 114 Ununquadium Uuq
      • 115 Ununpentium Uup
      • 116 Ununhexium Uuh
      • 118 Ununoctium Uuo
      • l'élément 117 Unhexseptium Uhs, dont la découverte a été confirmée début 2010
      • les superactinides : au delà du N° 121 ; éléments qui n'ont, à ce jour, pas encore été observés et dont l'existence demeure par conséquent hypothétique.

Éléments quasi synthétiques :

Il peut s'agir d'éléments qui étaient présents lors de la formation de la Terre, mais qui se sont désintégrés depuis. Ces éléments ne sont plus présents sur Terre qu'à l'état de traces (éléments quasi synthétiques), hormis ceux qui résultent de la désintégration du thorium ou de l'uranium, qui sont continuellement reformés (comme le radium, le radon et le polonium).

Considéré comme éléments naturels : ces six éléments, qui ont tous été observés pour la première fois comme éléments produits artificiellement en laboratoire (=éléments synthétiques), et qui doivent être produits artificiellement pour en disposer en quantité significative, sont néanmoins présents dans le milieu naturel, sur Terre, à l'état de traces (d'où le terme quasi synthétique) :


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