Phénakite
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Origine du nom | du grec phenakos, trompeur ; allusion à la confusion avec le quartz. |
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Localité type | Vallée de la Tokovaya, près Ekaterinburg, Oural Central, Russie. |
Auteur(s) de la description | Nordenskioeld. |
Date de la publication | 1833. |
Référence de la publication | |
Classe chimique | VIII SILICATES. Groupe d'appartenance : Willémite. |
Sous-classe chimique | Nésosilicates |
Formule chimique | Be2SiO4. Impuretés, traces : Mg, Ca, Al, Fe, Na, K. |
Système cristallin | Rhomboédrique. |
Classe de symétrie | -3 Tétartoèdrie hexagonale rhomboédrique. |
Réseau de Bravais | Hexagonal rhomboédrique R. |
Dureté "Mohs" | de 7,5 à 8 |
Densité | de 2,96 à 3,01 (de 2,93 ou de 2,97 à 3 selon certains auteurs). |
Clivages | Distinct sur {11-20}, imparfait selon {10-11}. |
Cassures | Conchoïdale, irrégulière. Minéral fragile, cassant. |
Phénakite :
- Statut : Minéral agréé par l'I.M.A. sous le nom de phénakite.
- Cet isotype de la willémite est encore connu sous l'appellation désuète de phénacite.
- La phénakite a été découverte à Izumrudnye Kopi, par Ya. V. Kokovin, directeur de la taillerie impériale d'Yekaterinburg et fut d'abord connue comme kokovinite, avant d'être décrite, comme nouveau minéral par N. G. Nordenskiold, en 1833, d'après des échantillons que lui avait transmis Perovskii. (Izumrudnye Kopi, peut se traduire par la mine d'émeraude, c'est là, en effet, la première exploitation d'émeraude de Russie ; un minéral très prisé du temps des tsars (le rouge et le vert, étaient les couleurs de ce régime) si prisé que les premières dioptases étaient surnommées " émeraudes " et que leur prix était au diapason ! si prisé que le nom russe de l'émeraude, izumrudnye, peut se traduire par minéral époustouflant).
- Propriétés optiques et autres : Transparent à translucide. Parfois gemme.
- Indice de réfraction : de 1,65 à 1,67.
- Couleur : incolore, jaune, rose, rouge, brun, bleuâtre, blanc, grisâtre, rouge rosâtre, parfois rosâtre ou jaunâtre.
- Éclat du minéral : Vitreux, gras.
- Trace : Blanche.
- Critères de détermination : Habitus cristallin ; sa dureté plus élevée et l'absence de stries horizontales sur les faces du prisme, distinguent ce minéral du quartz.
- Morphologie des cristaux : Rhomboédrique, prismatique, tabulaire, aciculaire ; les prismes sont parfois très allongés. Faces striées (rares stries longitudinales).
- Macles : Fréquentes par pénétration sur le prisme.
- Morphologie des agrégats : Fibreux, radiés, grenus, columnaires lenticulaires, sphérolitiques.
- Conditions de formation et/ou de gisement : Dans des roches à micas noirs formées au contact d'intrusions acides avec les roches encaissantes ; dans des pegmatites, des greisens, des schistes cristallins. Dans des fentes alpines et des veines alpines. Avec topaze, béryl, fluorite, muscovite, quartz ; émeraude, chrysobéryl, plagioclases, etc.
- Utilisations : Collection, gemme de collection.
- Échantillons de collection : San Miguel de Piracicaba, Brésil ; Kragëro, Norvége ; Takowaja, Oural, Russie ; Anjanabonoina, Madagascar ; Mt Antero, Chaffee County, Colorado, USA ; …
- En France : Framont, Vosges ;
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