Etagnac : Différence entre versions

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Découvert et un peu exploré à la fin du 18éme siècle, le gîte de Lussac a connu des travaux sub-superficiels en 1820-1827 et surtout en 1909-10  et 1928-1930. Mons a été brièvement reconnu en 1930-1931.<br>
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Découvert et un peu exploré à la fin du 18iéme siècle, le gîte de Lussac a connu des travaux sub-superficiels en 1820-1827 et surtout en 1909-10  et 1928-1930. Mons a été brièvement reconnu en 1930-1931.<br>
Les travaux de Lussac ont reconnu le filon 1 sur 200m de long et 45 m de profondeur sur 6  niveaux. A Mons deux traçages ont été effectués.<br>
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Les filons se répartissent en deux zones distantes de 1 km : 2 filons à Lussac et un filon à Mons. Les minéralisations se sont mises en place dans des fractures mylonitisées, d'ouverture métrique. Le remplissage est quartzeux soit envahissant toute la caisse et on ne trouve que de la [[pyrite]] et du [[mispickel]] soit diffus avec du minerai qui se disperse dans toute la gangue ou qui se rassemble aux épontes.<br>
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Version du 25 juin 2010 à 22:37

Etagnac
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Légende
Situation Charente
Ville la plus proche Limoges
Région
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

Le gîte d'Etagnac est situé à 40km à l'ouest de Limoges sur la commune d'Etagnac.
Les filons qui constituent ce gîte sont encaissés dans une série gneissique qui comprend des gneiss à biotite, des leptynites et des amphibolites feldspathiques. A un kilomètre au nord-ouest, ces gneiss sont recoupés par un massif de granite à biotite d'âge hercynien.

  • Historique :

Découvert et un peu exploré à la fin du 18iéme siècle, le gîte de Lussac a connu des travaux sub-superficiels en 1820-1827 et surtout en 1909-10 et 1928-1930. Mons a été brièvement reconnu en 1930-1931.
Les travaux de Lussac ont reconnu le filon 1 sur 200m de long et 45 m de profondeur sur 6 niveaux. A Mons deux traçages ont été effectués.
Les travaux de prospection ont été entrepris par le BRGM de 1964 à 1968.
La production totale a atteint ou dépassé légèrement 200 tonnes de métal à Lussac. Les travaux récents de prospection ne permettent pas d'espérer d'extension économique de la minéralisation.

  • Description :

Les filons se répartissent en deux zones distantes de 1 km : 2 filons à Lussac et un filon à Mons. Les minéralisations se sont mises en place dans des fractures mylonitisées, d'ouverture métrique. Le remplissage est quartzeux, soit envahissant toute la caisse et on ne trouve que de la pyrite et du mispickel, soit diffus avec du minerai qui se disperse dans toute la gangue ou qui se rassemble aux épontes.
Ce minerai est disposé en lentilles discontinues de 10 à 30 m dans les sens horizontal et vertical, séparées par des intervalles stériles supérieurs, sur des longueurs ne dépassant pas 300 m.


  • Minéraux :

La minéralisation est composée de stibine, berthiérite, antimoine natif, kermésite, avec rares mispickel, pyrite et chalcopyrite.


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