Autun

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District d'Autun
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Légende
Situation Saône-et-Loire
Ville la plus proche Autun
Région
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

District d'Autun : Ce district est, avec ceux de Château-Chinon et Grury, l'une des trois zones d'exploitations uraniféres de la région du Morvan, de La Division du Forez/Grury (avec la mine des Bois-Noirs à Saint-Priest-la-Prugne, Loire).
On dénombrera jusqu'à 27 anciennes mines d'uranium dans le Morvan.
L'autunite est nommée pour la ville d'Autun, proche du gisement originel : Saint Symphorien-de-Marmagne.

  • L'uranium en région d'Autun
    • Historique : En 1852, l'autunite a été découverte près d'Autun, à Saint-Symphorien de Marmagne.
      Hormis quelques zones de recherches (la Troche, Marmagne), le secteur est surtout représenté par la mine des Ruaux, Saint Symphorien de Marmagne, découvert en 1905, les premiers travaux dans cette zone ne servirent qu'à alimenter les collectionneurs de minéraux et les industries verrières en autunite, minéral emblématique de ce lieu.
      L'exploitation a eu lieu de 1906 à 1910, puis de 1946 à 1949 et de 1957 à 1958, pour l'uranium.
      Les recherches épisodiques dans ce secteur n’aboutirent qu’avec la création du CEA en 1946. Dans le Morvan, on a 4 groupements de gisement d’uranium : le district de Grury-Luzy, le district de Château-Chinon, le district de l’Autunois, le district du bassin de Blanzy. Les extractions se sont déroulées principalement dans deux de ces districts :
-Le district de Grury a été exploité entre 1950 et 1990.
-Le district de Château-Chinon entre 1973 et 1980.
Le CEA installera en 1946 à St Symphorien de Marmagne (aux Ruaux, sur les travaux de Marlot _prospecteur de la région Autunoise_) le premier centre de recherche et d'exploitation de l'uranium, et démarrera une prospection systématique en France. Les Ruaux ne seront pas rentables, mais tous les géologues de l'uranium se formeront là. En 1949,à la fermeture du site, ces géologues et ces cadres migreront en limousin.
    • Ce gisement est encaissé dans les leucogranites de Mesvres ; au nord on trouve des gneiss et au sud le granite d'Uchon. Les leucogranites sont altérés par de nombreuses cassures.
      La minéralisation de la mine des Ruaux est surtout constituée de pechblende.
    • Minéraux
On trouve : autunite, billiétite, carnotite, coffinite, dewindtite, ianthinite, kasolite, magnésiumzippèite, novacekite, parsonsite, phosphuranylite, torbernite, thorite, uraninite, uranocircite, uranophane, uranopilite, vochtenite, wölsendorfite...


  • La fluorine a été exploitées par plusieurs mines dans le secteur d’Autun (mines de Voltennes, du Maine, de Saint-Prix, de Vauchange). L’extraction de fluorine a cessé en 1986. (ces différents site seront traités sur des fiches spécifiques).


  • Pour le schiste bitumineux, le bassin d’Autun connaîtra une exploitation de type industriel dès 1840 jusqu’en 1957.
    • Le bassin d’Autun est souvent considéré comme le berceau de l’industrie schistière. Bien avant que le pétrole n’ait été découvert, on extrayait à Autun l’huile de schiste.
      Le bassin d’Autun (environ 250 km2) forme une dépression comblée de formations schisteuses et de formations houillères. Les formations schisteuses contiennent des hydrocarbures qui ne peuvent être extraits que par pyrogénation. Le gisement schisteux se présente sous forme de couches feuilletées de faible épaisseur affleurant en surface et s’enfonçant jusqu’à 1 200 m. Seules, les formations superficielles, jusqu’à une profondeur de 300 m, ont été exploitées. Le traitement pour l’obtention de pétrole lampant était réalisé sur place (distillation, raffinage).
      L’exploitation débute en 1838, prend un grand essor autour des années 1860, puis l’importation du pétrole ruine l’industrie des schistes. Un programme d’extension pendant la guerre 39-45 ne permet pas le redémarrage de l’activité. En 1957, l’arrêt est effectif, sans que le gisement soit véritablement épuisé, en raison du prix prohibitif de l’huile brute fabriquée en comparaison du prix du pétrole brut. Des études réalisées autour des années 1974 en vue d’examiner l’opportunité d’une reprise de l’exploitation des schistes bitumineux n’ont, à ce jour, pas eu de suite.



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