Saint-André-Lachamp : Différence entre versions

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*Historique : La [[concession]] de [[plomb]] et [[zinc]] de St-André-Lachamp a été attribuée sur 1 278 hectares par décret 19 septembre 1874 au profit de la <em>Société anonyme des mines et fonderies des rives du Rhône.</em> <br> En 1897, elle devient la propriété de la <em>compagnie des mines de Saint André Lachamp</em>. En 1903, le capital de la société étant épuisé avant même l’achèvement de l’atelier de traitement mécanique, la société est liquidée. <br>La concession est alors vendue aux enchères par le tribunal Civil de Largentière le 19 septembre 1905 à MM. Lepage et Cie, banquiers à Paris. Ces derniers la revendent le 3 août 1908 à M. Léon de Bertier qui en obtient la renonciation par décret du 24 octobre 1919.<br>Une partie (908 ha) de la concession de St-André-Lachamp est redemandée en concession par la <em>Compagnie Française du zinc</em> représentée par M. Robert Lance, le 17 mars 1924.<br>La <em>Compagnie française du zinc</em> est une SA au capital de 13 millions de francs, créée en 1916 par Jean Carnot pour l’industrialisation de brevets de fabrication du zinc mis au point par Robert Lance. Au départ, son capital est de 900 000 franc en 9 000 actions dont 3 000 actions d’apport attribuées à J. Carnot et 6 000 actions souscrites en numéraire, dont 3 000 par la <i>société Alais, Froges et Camargue</i> (ancêtre de <i>Péchiney</i>). <br>Robert Lance est embauché comme ingénieur-conseil. En 1924, le conseil n’était plus constitué que de MM. Restouin et Lance. La société demanda également des concessions de [[lignite]] dans les Bouches-du-Rhône.<br> Propriétaire d’une usine à Berre, elle rencontre, à cette époque, de sérieuses difficultés financières, or, la remise en exploitation de ce gisement pauvre aurait nécessité de très gros investissements pour traiter le minerai. <br>Finalement, en février 1925, la compagnie abandonne son projet minier et donne en location son usine de Berre.
La [[concession]] de [[plomb]] et [[zinc]] de St-André-Lachamp a été attribuée sur 1 278 hectares par décret 19 septembre 1874 au profit de la <em>Société anonyme des mines et fonderies des rives du Rhône.</em> <br>  
 
En 1897, elle devient la propriété de la <em>compagnie des mines de Saint André Lachamp</em>. En 1903, le capital de la société étant épuisé avant même l’achèvement de l’atelier de traitement mécanique, la société est liquidée. <br>
 
La concession est alors vendue aux enchères par le tribunal Civil de Largentière le 19 septembre 1905 à MM. Lepage et Cie, banquiers à Paris. Ces derniers la revendent le 3 août 1908 à M. Léon de Bertier qui en obtient la renonciation par décret du 24 octobre 1919.<br>
 
Une partie (908 ha) de la concession de St-André-Lachamp est redemandée en concession par la <em>Compagnie Française du zinc</em> représentée par M. Robert Lance, le 17 mars 1924.<br>
 
La <em>Compagnie française du zinc</em> est une SA au capital de 13 millions de francs, créée en 1916 par Jean Carnot pour l’industrialisation de brevets de fabrication du zinc mis au point par Robert Lance. Au départ, son capital est de 900 000 franc en 9 000 actions dont 3 000 actions d’apport attribuées à J. Carnot et 6 000 actions souscrites en numéraire, dont 3 000 par la <i>société Alais, Froges et Camargue</i> (ancêtre de <i>Péchiney</i>). <br>
 
Robert Lance est embauché comme ingénieur-conseil. En 1924, le conseil n’était plus constitué que de MM. Restouin et Lance. La société demanda également des concessions de [[lignite]] dans les Bouches-du-Rhône.<br> Propriétaire d’une usine à Berre, elle rencontre, à cette époque, de sérieuses difficultés financières, or, la remise en exploitation de ce gisement pauvre aurait nécessité de très gros investissements pour traiter le minerai. <br>
 
Finalement, en février 1925, la compagnie abandonne son projet minier et donne en location son usine de Berre.
 
  
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*Description : La concession porte sur une bande de terrains [[triasique]]s intercalée entre les [[micaschiste]]s des Cévennes et les plateaux [[jurassique]]s de l’Ardèche inférieure. Il s’agit de [[faille]]s à [[minéralisation]]s barytiques, plombeuses et zingueuses. Dans les [[dolomie]]s, les minéralisations s’épanouissent en [[amas]] de [[calamine]]. La teneur des imprégnations est faible : 2 à 6 % de [[zinc]].<br>Les travaux ont été très peu importants. Ils consistent en quelques [[galerie]]s, tranchées et [[puits]] dans le secteur de l’Esplanels et de Planzolles. Près du cimetière de ce dernier village, un puits de 10 m a été foncé.<br>En 1877, l’exploitation est suspendue depuis quelques années, mais des recherches sont effectuées à L’Esplanels.<br>Les deux premiers propriétaires ont, jusqu’en 1903, creusé 3 galeries voisines l’une de l’autre, perpendiculaires à l’affleurement et de 50, 150 et 380 m de long. <br>L’atelier de préparation mécanique n’était pas achevé au moment de l’arrêt des travaux en 1903. La teneur est très faible, l’enrichissement ne pouvant donner qu’une teneur de 12 à 15 %<br>M. de Bertier n’a entrepris aucun travail minier. Il espérait en fait appliquer à ces minerais un nouveau procédé d’enrichissement, mais ses essais ayant échoué il renonça à la concession.  
La concession porte sur une bande de terrains [[triasique]]s intercalée entre les [[micaschiste]]s des Cévennes et les plateaux [[jurassique]]s de l’Ardèche inférieure. Il s’agit de [[faille]]s à [[minéralisation]]s barytiques, plombeuses et zingueuses. Dans les [[dolomie]]s, les minéralisations s’épanouissent en [[amas]] de [[calamine]]. La teneur des imprégnations est faible : 2 à 6 % de [[zinc]].<br>
 
Les travaux ont été très peu importants. Ils consistent en quelques [[galerie]]s, tranchées et [[puits]] dans le secteur de l’Esplanels et de Planzolles. Près du cimetière de ce dernier village, un puits de 10 m a été foncé.<br>
 
En 1877, l’exploitation est suspendue depuis quelques années, mais des recherches sont effectuées à L’Esplanels.<br>
 
Les deux premiers propriétaires ont, jusqu’en 1903, creusé 3 galeries voisines l’une de l’autre, perpendiculaires à l’affleurement et de 50, 150 et 380 m de long. <br>
 
L’atelier de préparation mécanique n’était pas achevé au moment de l’arrêt des travaux en 1903. La teneur est très faible, l’enrichissement ne pouvant donner qu’une teneur de 12 à 15 %<br>
 
M. de Bertier n’a entrepris aucun travail minier. Il espérait en fait appliquer à ces minerais un nouveau procédé d’enrichissement, mais ses essais ayant échoué il renonça à la concession.  
 
  
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Concession de Saint André Lachamp
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Légende
Situation Ardèche
Ville la plus proche
Région Rhône-Alpes
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès .
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

Saint-André-Lachamp

  • Historique : La concession de plomb et zinc de St-André-Lachamp a été attribuée sur 1 278 hectares par décret 19 septembre 1874 au profit de la Société anonyme des mines et fonderies des rives du Rhône.
    En 1897, elle devient la propriété de la compagnie des mines de Saint André Lachamp. En 1903, le capital de la société étant épuisé avant même l’achèvement de l’atelier de traitement mécanique, la société est liquidée.
    La concession est alors vendue aux enchères par le tribunal Civil de Largentière le 19 septembre 1905 à MM. Lepage et Cie, banquiers à Paris. Ces derniers la revendent le 3 août 1908 à M. Léon de Bertier qui en obtient la renonciation par décret du 24 octobre 1919.
    Une partie (908 ha) de la concession de St-André-Lachamp est redemandée en concession par la Compagnie Française du zinc représentée par M. Robert Lance, le 17 mars 1924.
    La Compagnie française du zinc est une SA au capital de 13 millions de francs, créée en 1916 par Jean Carnot pour l’industrialisation de brevets de fabrication du zinc mis au point par Robert Lance. Au départ, son capital est de 900 000 franc en 9 000 actions dont 3 000 actions d’apport attribuées à J. Carnot et 6 000 actions souscrites en numéraire, dont 3 000 par la société Alais, Froges et Camargue (ancêtre de Péchiney).
    Robert Lance est embauché comme ingénieur-conseil. En 1924, le conseil n’était plus constitué que de MM. Restouin et Lance. La société demanda également des concessions de lignite dans les Bouches-du-Rhône.
    Propriétaire d’une usine à Berre, elle rencontre, à cette époque, de sérieuses difficultés financières, or, la remise en exploitation de ce gisement pauvre aurait nécessité de très gros investissements pour traiter le minerai.
    Finalement, en février 1925, la compagnie abandonne son projet minier et donne en location son usine de Berre.
  • Description : La concession porte sur une bande de terrains triasiques intercalée entre les micaschistes des Cévennes et les plateaux jurassiques de l’Ardèche inférieure. Il s’agit de failles à minéralisations barytiques, plombeuses et zingueuses. Dans les dolomies, les minéralisations s’épanouissent en amas de calamine. La teneur des imprégnations est faible : 2 à 6 % de zinc.
    Les travaux ont été très peu importants. Ils consistent en quelques galeries, tranchées et puits dans le secteur de l’Esplanels et de Planzolles. Près du cimetière de ce dernier village, un puits de 10 m a été foncé.
    En 1877, l’exploitation est suspendue depuis quelques années, mais des recherches sont effectuées à L’Esplanels.
    Les deux premiers propriétaires ont, jusqu’en 1903, creusé 3 galeries voisines l’une de l’autre, perpendiculaires à l’affleurement et de 50, 150 et 380 m de long.
    L’atelier de préparation mécanique n’était pas achevé au moment de l’arrêt des travaux en 1903. La teneur est très faible, l’enrichissement ne pouvant donner qu’une teneur de 12 à 15 %
    M. de Bertier n’a entrepris aucun travail minier. Il espérait en fait appliquer à ces minerais un nouveau procédé d’enrichissement, mais ses essais ayant échoué il renonça à la concession.
  • Minéraux : (à compléter)

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