Otodus obliquus (AGASSIZ, 1843) : Différence entre versions

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Sans doute l'un des plus connu des grands lamnidés, (le plus grand du [[Paléocène]] supérieur à l’[[Éocène]] inférieur), connaissance occasionnée par l’exploitation intensive des gisements de phosphates de Khouribga au Maroc. L’animal devait atteindre 6 mètres et plus (car quelques dents, assez rares, de grosses tailles présument de dimensions plus importantes), et vu le nombre de dents fossiles trouvées au Maroc, ce requin devait être commun à cette époque. Cela n’est pas tout à fait le cas, dans dans les autres gisements de l’[[Yprésien]] du Globe, où il est considéré comme peu commun, voire rare (en France et en Angleterre par exemple)… En ce qui concerne les dents de ce paléo-squale,  elles étaient robustes, sans dentelure, mais avec [[bourrelet lingual]], et [[cuspide]]s latérales plus ou moins triangulaires, en fonction de l'âge géologique de l'animal, au [[Paléocène]] (Danien) les cuspides sont simples et bien triangulaires, à l'[[Éocène]] (Yprésien) il y a, en plus, présence d'une petite cuspide latérale secondaire plus ou moins marquée… À noter que les dents antérieures sont un peu plus larges au Paléocène que celles des spécimens de l'Éocène.
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Sans doute l'un des plus connu des grands [[lamnidé]]s, (le plus grand du [[Paléocène]] supérieur à l’[[Éocène]] inférieur), connaissance occasionnée par l’exploitation intensive des gisements de phosphates de Khouribga au Maroc. L’animal devait atteindre 6 mètres et plus (car quelques dents, assez rares, de grosses tailles présument de dimensions plus importantes), et vu le nombre de dents fossiles trouvées au Maroc, ce requin devait être commun à cette époque. Cela n’est pas tout à fait le cas, dans dans les autres gisements de l’[[Yprésien]] du Globe, où il est considéré comme peu commun, voire rare (en France et en Angleterre par exemple)… En ce qui concerne les dents de ce paléo-squale,  elles étaient robustes, sans dentelure, mais avec [[bourrelet lingual]], et [[cuspide]]s latérales plus ou moins triangulaires, en fonction de l'âge géologique de l'animal, au [[Paléocène]] (Danien) les cuspides sont simples et bien triangulaires, à l'[[Éocène]] (Yprésien) il y a, en plus, présence d'une petite cuspide latérale secondaire plus ou moins marquée… À noter que les dents antérieures sont un peu plus larges au Paléocène que celles des spécimens de l'Éocène.
 
   
 
   
  

Version du 31 août 2010 à 13:12

Otodus obliquus
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Origine du nom
Référence de la publication
Auteur(s) de la description Agassiz
Date de la publication 1843
Règne Animal
Embranchement Chordés
Classe Chondrichtyens
Sous-classe Elasmobranches
Ordre Lamniformes
Superfamille
Famille Lamnidés
Sous-famille
Genre Otodus
Espèce obliquus


Sans doute l'un des plus connu des grands lamnidés, (le plus grand du Paléocène supérieur à l’Éocène inférieur), connaissance occasionnée par l’exploitation intensive des gisements de phosphates de Khouribga au Maroc. L’animal devait atteindre 6 mètres et plus (car quelques dents, assez rares, de grosses tailles présument de dimensions plus importantes), et vu le nombre de dents fossiles trouvées au Maroc, ce requin devait être commun à cette époque. Cela n’est pas tout à fait le cas, dans dans les autres gisements de l’Yprésien du Globe, où il est considéré comme peu commun, voire rare (en France et en Angleterre par exemple)… En ce qui concerne les dents de ce paléo-squale, elles étaient robustes, sans dentelure, mais avec bourrelet lingual, et cuspides latérales plus ou moins triangulaires, en fonction de l'âge géologique de l'animal, au Paléocène (Danien) les cuspides sont simples et bien triangulaires, à l'Éocène (Yprésien) il y a, en plus, présence d'une petite cuspide latérale secondaire plus ou moins marquée… À noter que les dents antérieures sont un peu plus larges au Paléocène que celles des spécimens de l'Éocène.


Otodus obliquus yprésien maroc1.jpg

Spécimen provenant du Paléocène (Danien) de Khouribga au Maroc, Face linguale.

place sur la mâchoire : 2ème laterale gauche supérieure

Otodus obliquus yprésien maroc2.jpg


Spécimen provenant du Paléocène (Danien) de Khouribga au Maroc, Face linguale. légère atrophie

place sur la mâchoire : 3ème Antérieure gauche inférieure


Otodus obliquus yprésien maroc3.jpg

Spécimen provenant du Paléocène (Danien) de Khouribga au Maroc, Face linguale.

place sur la mâchoire : 1ére Antérieure droite inférieure


Otodus obliquus yprésien maroc7.jpg Variation Obliquus5.jpg

Spécimen provenant de l' Eocène (Yprésien) de Khouribga au Maroc, Face linguale. avec cuspide mésiale "normale" en face labiale.

place sur la mâchoire : 3ème latérale droite supérieure


Evolution vers les Megaselachus :

Durant l’Yprésien, certaines formes de cette espèce ont présenté des évolutions plus ou moins marquées…. On trouve ainsi, du Thanétien à l’Yprésien moyen, l' Otodus obliquus type, ensuite apparition de l'Otodus obliquus var mugodzharicus durant l’Yprésien moyen, avec sur les dents, de légères dentelures, et cuspides plus découpées. De là, l’espèce Megaselachus aksuaticus de l’Yprésien moyen à terminal apparaît et ses dents présentent des cuspides ainsi que des dentelures très marquées, cette dernière espèce évolua durant au Lutétien vers le Megaselachus auriculatus. Cette observation a été faite sur des gisements au Maryland (USA) et au Kazakhstan. Cette évolution, fait de l’obliquus, le meilleur présumé ancêtre de la lignée des Megaselachus, à ce jour.

Otodus obliquus et Paleocarcharodon orientalis' ont Ancètre commun fortement probable, en l'occurence, Cretolamna appendiculata

Otodus obliquus yprésien maroc5.jpg Variation Obliquus11.jpg

Spécimen provenant de l'Eocène (Yprésien) de Khouribga au Maroc, Face linguale ; spécimen de transition, proche de Otodus obliquus et des sa variante mugodzharicus par les cuspides latérales découpées en trois parties mais se distingue de cette dernière par l’absence de crénelure. La deuxième photo montre la cuspide mésiale en face labiale.


Gohelliumaster - Avril 2007 - MAJ Decembre 2008


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