Les maars du Cantal : Différence entre versions

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(Rocher de Laval)
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==Rocher de Laval==
 
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Au nord de Neussargues, la carrière du Rocher de Laval (carrière de granulats) permet d'observer des basaltes à olivine prismés qui reposent sur des dépôts stratifiés, jaunes, issus visiblement d'éruptions phréato-magmatiques. Cet ensemble correspond à un ancien maar qui fut rempli d'un lac de lave ultérieurement déchaussé par l'érosion.<br>
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Au nord de Neussargues (nord-ouest de St Flour), la carrière du Rocher de Laval (carrière de granulats) permet d'observer des basaltes à olivine prismés qui reposent sur des dépôts stratifiés, jaunes, issus visiblement d'éruptions phréato-magmatiques. Cet ensemble correspond à un ancien maar qui fut rempli d'un lac de lave ultérieurement déchaussé par l'érosion.<br>
 
Les dépôts phréato-magmatiques sont visibles sur les bordures du Rocher de Laval.
 
Les dépôts phréato-magmatiques sont visibles sur les bordures du Rocher de Laval.
  

Version du 12 mars 2011 à 20:40

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LES MAARS DU CANTAL


Les maars du Cantal sont moins connus. Un certain nombre d'entre eux ne sont soupçonnés que par des observations de surface telles des exploitations de diatomites. Les diatomites sont en effet souvent associées à des lacs de maar comme on a pu le constater dans beaucoup d'autres exemples de cette étude. Dans d'autres cas, certaines formations de surface (tufs) peuvent laisser penser à l'existence d'un maar mais par manque d'études géologiques poussées, celà n'est pas confirmé.
Nous allons ici décrire quelques sites méritant de figurer dans cette monographie.



Maar de La Bade

Situé à une dizaine de kilomètres au sud de Riom es Montagnes, sur la commune de Collandres, on a ici un gisement de diatomites (découvert vers 1900, exploité en carrière souterraine jusqu'en 1995).
Ce dépôt fait 40 mètres d'épaisseur maximum pour 500 mètres de long et 300 mètres de large. Le lac d'origine (où se sont déposées les diatomites) a du être plus profond. On trouve en effet au-dessus des diatomites une vingtaine de mètres de matériaux bréchiques puis un petit niveau métrique supérieur de diatomites (qui n'a pas été exploité).

Maar de Murat (Auxillac-Foufouilloux)

Rocher de Laval

Au nord de Neussargues (nord-ouest de St Flour), la carrière du Rocher de Laval (carrière de granulats) permet d'observer des basaltes à olivine prismés qui reposent sur des dépôts stratifiés, jaunes, issus visiblement d'éruptions phréato-magmatiques. Cet ensemble correspond à un ancien maar qui fut rempli d'un lac de lave ultérieurement déchaussé par l'érosion.
Les dépôts phréato-magmatiques sont visibles sur les bordures du Rocher de Laval.

Maar de Belinay

Maar de Sauvages

(sujet en cours de réalisation)


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