Bournonite
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| Origine du nom | dédiée au compte J-L de Bournon (1751-1825) cristallographe et minéralogiste français. |
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| Localité type | |
| Auteur(s) de la description | Jameson |
| Date de la publication | 1805 |
| Référence de la publication | |
| Classe chimique | II SULFURES |
| Sous-classe chimique | Sulfosels |
| Formule chimique | PbCuSbS3 |
| Système cristallin | Orthorhombique |
| Classe de symétrie | 2 m m Hémimorphie orthorhombique |
| Réseau de Bravais | Primitif P |
| Dureté "Mohs" | 2,5-3 |
| Densité | 5,8 |
| Clivages | Imparfait {010} |
| Cassures | Irrégulière |
- Statut : Minéral agréé par l'I.M.A., appelé endellione suite à sa découverte à Endellion, elle sera appelée plus tard Bournonite.
- Propriétés optiques et autres : Opaque.
- Couleur : Gris acier, gris de plomb. Souvent ternie en gris noir en surface. Trés altérable aux affleurement, elle donne des mélanges d'oxydes jaunes de plomb et d'antimoine (bindheimite) avec des carbonates bleus ou verts de cuivre, d'où des masses compactes ou terreuses de couleur bleu à vert plus ou moins jaunâtre pseudomorphosant souvent complètement les cristaux originels.
- Éclat du minéral : Métallique, mat, brillant. Pouvoir réflecteur de 33,6 à 35,5%.
- Trace : Gris acier.
- Morphologie des cristaux : Prismatique, tabulaire.
- Macles : communément maclée sur {110} donnant des croix, mais aussi des aspects en pignons d'engrenage (Cog-wheel ore).
- Morphologie des agrégats : Massif, rarement grenu.
- Conditions de formation et/ou de gisement : On trouve fréquemment la bournonite dans les filons BGPC (blende = sphalérite, galène, pyrite, chalcopyrite) mésothermaux à épithermaux de types divers . En France, elle est surtout répandue dans ceux à gangue barytique ou fluorée, passant aux dépots de fluorine (Le barlet, Haute-Loire) ou de baryte (Les malines, Gard).
- Utilisations : Appréciée des collectionneurs, la Bournonite ne l'est guère des métallurgistes car elle introduit dans les concentrés plombeux des quantités peu désirables d'antimoine et de cuivre.
- Échantillons de collection : Pour les cristaux tabulaire, Neudorf (Harz, Allemagne) ; l'ancienne mine de Pranal (Pontgibaud, Puy-de-Dôme), ainsi que les filonnets blende, galène, pyrite à gangue de sidérite recoupant les charbonnages de La Mure (Isère). Pour les macles en croix et en pignon d'engrenage, Wheal Boys et Herodsfoot (Cornouailles, Angleterre) ; Baia Sprie (Roumanie) ; Quiruvilca (Pérou) ; Machacamarca et Oruro (Bolivie) ; Mine de Chichibu (Saïtama, Japon) ; et Taogangxian (Hunan, Chine).
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Bournonite mine de st laurent le minier, Gard (30). Collection musée ferme de l'orme. |
Bournonite et pyrite sur quartz, st pièrre de mésage, Isère (38). Collection musée ferme de l'orme. |
