Sainte-Marguerite-Lafigère

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Saint-Marguerite-Lafigères
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Légende
Situation Ardèche
Ville la plus proche
Région
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
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Le village de Sainte-Marguerite-Lafigère est situé dans les gorges étroites du Chassezac sur un promontoire rocheux. En face, le village lozérien de Pied-de-Borne. Sainte-Marguerite-Lafigère est limitrophe de deux départements : la Lozère et le Gard .

  • Ce gisement de plomb se trouve à l'est de Villefort, sur les rives escarpées du Chassezac, qui séparele district en deux sites distincts:
la mine des Essarts (ou Issarts) rive droite, côté Gard,
la mine de la Rouvière rive gauche, côté Ardèche.
Ces deux sites ont exploité en fait un seul et même filon orienté Nord-Sud, encaissé dans les schistes à séricite au sud et dans un granite porphyroïde au nord. Ce filon à pendage subvertical possède une puissance moyenne de ~0,5 m, avec des passées jusqu'à 2 m. Son remplissage se compose de quartz et de barytine en association avec des sulfures (galène, sphalérite, pyrite...). Ces différents sulfures ont souvent été alterés et convertis en plusieurs minéraux secondaires (pyromorphite, cerusite, hémimorphite, smithsonite...)
  • Historique : Il y eut plusieurs périodes d'exploitation de ce site, tant sur la rive gauche (coté route) que sur la rive droite :
- 1877-1891 : 12000 tonnes de minerai extraits.
- 1900-1908 : période faste de la mine qui emploie alors 300 ouvriers. On implante de nombreux bâtiments. Les constructions débutèrent dès 1888 pour se terminer en 1902.
- en 1915 les bâtiments furent abandonnés, les charpentes métalliques enlevées. Seuls furent conservés les bâtiments de la rive gauche (coté route).
- 1929-1931 : la crise internationale fait avorter une reprise d'activité après extraction de 2500 tonnes de minerai brut.
Ce gisement fut exploité de 1887 à 1931 par différentes filiales de la Société Metallurgique et Minière des Cévennes, pour l'extraction du plomb.
- de 1943 à 1945 la concession fut reprise par la société Pennaroya.
Les travaux miniers, qui totalisent 3140 m de développement, se composent de plusieurs galeries en direction superposées et reliées par de nombreux puits verticaux.
Bien qu'il soit difficile d'évaluer les ressources restantes, de par l'irrégularité de la minéralisation, il resterait à l'heure actuelle approximativement 100 000 tonnes de minerai exploitable.
  • En juillet 2007, suite à un tragique accident dans une galerie, ayant entrainé le décès d'une minéralogiste, sont mis en place signalisation et clôtures afin d'interdire l'accès au site. Longtemps laissés à l'abandon car difficilement accessibles, les deux sites ont fait l'objet d'une procédure de mise en sécurité au printemps 2009 suite à l'accident.


  • Minéraux
Macro :
sphalérite : bien cristallisée jusqu'à centimétrique, brun foncé ;
pyromorphite : petites aiguilles fines aciculaires, blonde à brun clair ;
galène, quartz (blanc, hématoïde, améthyste), barytine, calcite, fluorine, ....
Micro : acanthite, anglesite, ankérite, argent natif, aurichalcite, azurite, mimétite, cérusite, chalcopyrite, goethite, gypse, hémimorphite, Linarite, malachite, mimetite, proustite, rosasite, smithsonite, soufre, sidérite, wulfénite...

pour les photos voir http://www.geoforum.fr/index.php?showtopic=14510&st=0


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