École des Mines : Différence entre versions
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| + | L'école des mines de Georges Balthazar Sage, prodiguait un enseignement plutôt théorique, basé sur l'étude des échantillons de la collection personnelle de Sage… La Révolution ferma cette école au même titre que la plupart des institutions héritées de la royauté et créa une nouvelle école dont les cours d'application pratique furent dispensés, sous la houlette de [[Schreiber]], à Pesey-Nancroix-Moutiers (Savoie), jusqu'à la défaite napoléonienne, en 1815. À ce moment, l'école de Moutiers étant devenue Sarde, élèves et professeurs rentrèrent - par leurs propres moyens et de façon très aventureuse - à Paris… Après ces nouvelles péripéthies, l'École s'établit définitivement en l'hôtel de Vendôme à Paris.<br> | ||
| − | + | <b>Collections et Musée</b> : Dès 1819, [[Dufrénoy]] participe à l'organisation de la collection qui, un an plus tard, comprenait près de 4 000 échantillons (actuellement plus de 100 000). | |
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Version du 18 octobre 2010 à 08:13
L'école nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech depuis le 22 avril 2008) fut fondée le 19 mars 1783 sur ordonnance du roi Louis XVI. C'est l’une des plus célèbres et prestigieuses écoles d'ingénieurs françaises.
Bref historique
Dès 1766, les concessions de mines sont taxées pour l'entretien de la " future " École des mines ; l'année suivante Guettard commence l'inventaire des ressources minières du royaume. En 1778, Sage, minéralogiste et chimiste réussit à créer une École publique de minéralogie et de métallurgie qui contribua à créer un climat favorable à la création de l'École des Mines, d'où l'arrêt rendu par le Conseil d'État du Roi le 19 mars 1783. L'École des Mines ainsi établie était la huitième créée en Europe.
L'école des mines de Georges Balthazar Sage, prodiguait un enseignement plutôt théorique, basé sur l'étude des échantillons de la collection personnelle de Sage… La Révolution ferma cette école au même titre que la plupart des institutions héritées de la royauté et créa une nouvelle école dont les cours d'application pratique furent dispensés, sous la houlette de Schreiber, à Pesey-Nancroix-Moutiers (Savoie), jusqu'à la défaite napoléonienne, en 1815. À ce moment, l'école de Moutiers étant devenue Sarde, élèves et professeurs rentrèrent - par leurs propres moyens et de façon très aventureuse - à Paris… Après ces nouvelles péripéthies, l'École s'établit définitivement en l'hôtel de Vendôme à Paris.
Collections et Musée : Dès 1819, Dufrénoy participe à l'organisation de la collection qui, un an plus tard, comprenait près de 4 000 échantillons (actuellement plus de 100 000).
Le Musée de l'École des Mines (60, boulevard St Michel, Paris) figure parmi les plus grands musées de minéralogie du monde avec :
- 80 000 minéraux dont 700 types d'espèces (holotypes, cotypes...) ;
- 15 000 roches ;
- 4 000 minerais ;
- 700 gemmes ;
- 400 météorites ;
- 300 minéraux artificiels ;
- 3 500 lames minces de roches (lame mince) ;
- 3 500 sections polies de minerais.
Liste non exhaustive de musées et collections minéralogiques : http://www.geopolis-fr.com/musee-geologie-1.html
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