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− | <b>Pierre-Louis-Antoine CORDIER</b> : Né à Abbeville le 31 mars 1777, mort le 30 mars 1861, il avait été en 1794 de cette première promotion de l'[[École des Mines]], le premier qui ne venait pas de l'École Polytechnique. Il avait accompagné [[Dolomieu]], [[Cordier]], [[Rosière]] et [[Dupuy]] dans l'Expédition d'Egypte et, dès 1808, il était Correspondant de l'Institut. <br>En 1822, il succéda à [[Haüy]] dans la Section de [[Minéralogie]]. Il avait, en 1819, remplacé [[Faujas de Saint-Fond]] au [[Muséum]] où il mourut Administrateur-directeur. <br>Il fut, sous le Gouvernement de Juillet, Conseiller d'État et Pair de France. Outre sa présidence du Conseil général des Mines [voir CGM 1834 et CGM 1841], il a été, pendant toute la durée de cette vie d'une fécondité si étonnante, le président né et le président autorisé de toutes les autres Commissions, permanentes ou occasionnelles, constituées au Ministère des Travaux publics sur les matières rentrant dans les attributions du Corps des Mines : Commission centrale des machines à vapeur, Commission des chemins de fer qui a préparé l'ordonnance de 1846, etc. <br>Son œuvre scientifique a porté principalement sur les [[roches]] dont il recherchait l'analyse intime par des méthodes mécaniques, ainsi que l'exposait un Mémoire essentiel de 1822. Il s'est en outre occupé de la théorie de la chaleur centrale de la [[Terre]] et de ses conséquences géologiques, notamment dans un Mémoire capital de 1827. | + | <b>Pierre-Louis-Antoine CORDIER</b> : Né à Abbeville le 31 mars 1777, mort le 30 mars 1861, il avait été en 1794 de cette première promotion de l'[[École des Mines]], le premier qui ne venait pas de l'École Polytechnique. Il avait accompagné [[Dolomieu]], [[Cordier]], [[Rosière]] et [[Dupuy]] (section minéralogie) dans l'Expédition d'Egypte (9mai 1798) et, dès 1808, il était Correspondant de l'Institut. <br>En 1822, il succéda à [[Haüy]] dans la Section de [[Minéralogie]]. Il avait, en 1819, remplacé [[Faujas de Saint-Fond]] au [[Muséum]] où il mourut Administrateur-directeur. <br>Il fut, sous le Gouvernement de Juillet, Conseiller d'État et Pair de France. Outre sa présidence du Conseil général des Mines [voir CGM 1834 et CGM 1841], il a été, pendant toute la durée de cette vie d'une fécondité si étonnante, le président né et le président autorisé de toutes les autres Commissions, permanentes ou occasionnelles, constituées au Ministère des Travaux publics sur les matières rentrant dans les attributions du Corps des Mines : Commission centrale des machines à vapeur, Commission des chemins de fer qui a préparé l'ordonnance de 1846, etc. <br>Son œuvre scientifique a porté principalement sur les [[roches]] dont il recherchait l'analyse intime par des méthodes mécaniques, ainsi que l'exposait un Mémoire essentiel de 1822. Il s'est en outre occupé de la théorie de la chaleur centrale de la [[Terre]] et de ses conséquences géologiques, notamment dans un Mémoire capital de 1827. |
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Version du 29 octobre 2010 à 10:03
Pierre-Louis-Antoine CORDIER : Né à Abbeville le 31 mars 1777, mort le 30 mars 1861, il avait été en 1794 de cette première promotion de l'École des Mines, le premier qui ne venait pas de l'École Polytechnique. Il avait accompagné Dolomieu, Cordier, Rosière et Dupuy (section minéralogie) dans l'Expédition d'Egypte (9mai 1798) et, dès 1808, il était Correspondant de l'Institut.
En 1822, il succéda à Haüy dans la Section de Minéralogie. Il avait, en 1819, remplacé Faujas de Saint-Fond au Muséum où il mourut Administrateur-directeur.
Il fut, sous le Gouvernement de Juillet, Conseiller d'État et Pair de France. Outre sa présidence du Conseil général des Mines [voir CGM 1834 et CGM 1841], il a été, pendant toute la durée de cette vie d'une fécondité si étonnante, le président né et le président autorisé de toutes les autres Commissions, permanentes ou occasionnelles, constituées au Ministère des Travaux publics sur les matières rentrant dans les attributions du Corps des Mines : Commission centrale des machines à vapeur, Commission des chemins de fer qui a préparé l'ordonnance de 1846, etc.
Son œuvre scientifique a porté principalement sur les roches dont il recherchait l'analyse intime par des méthodes mécaniques, ainsi que l'exposait un Mémoire essentiel de 1822. Il s'est en outre occupé de la théorie de la chaleur centrale de la Terre et de ses conséquences géologiques, notamment dans un Mémoire capital de 1827.
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