Le Semnon
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Légende | |
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Situation | Ille et Vilaine |
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Pays | France |
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La mine du Semnon commune de Martigné Ferchaud. La commune doit som nom aux nombreuses exploitations du fer et aux forges qui ont fait son histoire. L'antimoine ne fut découvert que plus récemment, puis l'or...
- Historique : La présence d'antimoine (stibine) fut découverte par hasard, en 1886, lors de travaux sur le Semnon, un puits de recherche fut foncé en 1892 et une concession attribuée en 1895 à la Société des Mines du Semnon, mais faute de rentabilité les travaux cessèrent en 1897.
Suite à la découverte d'or dans la stibine de la mine de la Lucette (53) en 1903 des tests sur le minerai de la mine du Semnon furent réalisés et au vue des résultats (12 à 20 gr d'or par tonne) les travaux d'exploitation débutent en 1909, se prolongent en 1910 avec la création de la société anonyme des mines du Semnon.
Les travaux de reconnaissance menés au ralenti de 1895 à 1909, furent réorganisés de 1909 à 1913, et l'exploitation démarra en 1913.
Faute de capitaux, elle fut arrêtée en 1918. Les travaux sont abandonnés et noyés.
La SMM Penarroya a racheté la concession en 1954.
Un relevé et une prospection géochimique ont été effectués en 1970.
- Description : Le champ filonien est situé dans la partie sud-est du département d'Ille-et-Vilaine à 3 km à l'ouest de Martigné-Ferchaud sur la rive nord de la rivière "Le Semnon".
Le filon de la Liborière a été reconnu par trois puits, le principal (dit puits du Moulin de Bas Coudray) atteignant 107 m de profondeur. Il desservait 6 niveaux de traçages et se développait sur un allongement maximum de 400m. On a dépilé le panneau compris entre les niveaux -51 et -77 sur un allongement de 335m. Un travers banc tracé au niveau -75 vers le sud a recoupé un filon parallèle au filon principal, l'ensemble correspondant aux deux flancs d'un synclinal très pincé. Tous ces travaux sont abandonnés et le puits de Coudray est devenu inaccessible.
On a extrait de 1913 à 1918 environ 500 tonnes de stibine provenant de l'abattage de 20 000 à 25 000 tonnes de tout venant. L'exploitation conduite au ralenti pendant la première guerre mondiale est loin d'avoir été systématique. De nombreux panneaux resteraient encore à dépiler représentant un tonnage probable de 5 000 tonnes de stibine et 2 tonnes d'or.
Parmi les éléments favorables à la reprise des recherches sur le secteur figure l'existence de deux autres grands filons de diabase à peine reconnus ou vierges de travaux:
- - le Brossay (1km puissance 4 a 8 m),
- - le Moulin de Chalayguer (500 m puissance 5 m)
En 1978, le BRGM a effectué des travaux d'études qui seront poursuivis.
- Minéraux :
- Dans des filons de diabase, se trouvent des veines de quartz comportant des minéralisations avec de la stibine, parfois des grains d'[[or], de la calcite, du mispickel, de la pyrite. On signale de la scheelite dans les travaux de recherches récents.
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