Saussure

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Saussure (Horace-Bénédict de Saussure) Horace Bénédict de Saussure, aristocrate genevois, naturaliste et géologue suisse, regardé comme le fondateur de l’alpinisme. Figure typique de son époque, le fameux Siècle des Lumières, il a cumulé les activités et s'est illustré dans des domaines aussi variés que la géologie, la botanique, la physique, la minéralogie.

Horace Bénédict de Saussure, est né le 17 février 1740 à Conches, non loin de Genève. A six ans, il entre au collège public de Genève ; à 14 ans, il commence à l’Université des études qu’il achèvera cinq ans plus tard.
Sous l’influence de son père Nicolas de Saussure, (agronome distingué a écrit un ouvrage sur la vigne et les engrais) et de Charles Bonnet (naturaliste, biologiste et philosophe genevois), son oncle maternel, il s’oriente vers la botanique. En 1758, à 18 ans, il rencontre Albrech von Haller (médecin, poète et naturaliste suisse).
Esprit curieux et passionné, il se rend à Chamonix dans le dessein de voir le Mont-Blanc de plus près, il découvre les glaciers (et le Mont-Blanc) qu’il admire depuis le sommet du Brévent.
En 1762, il devient professeur de philosophie à l’Académie de Genève. En 1765, après un second voyage au Mont-Blanc, il épouse Albertine Boissier. En 1766, il fait le tour du Mont-Blanc. En 1768, après une visite en Grande-Bretagne, il devient membre de la Royal Society.
Malade, en 1772, il fonde à Genève la « Société pour l’Avancement des Arts », avant de partir pour un voyage en Italie au cours duquel il visitera le Vésuve en activité avec Lord Hamilton, puis, l'Etna.
En 1776, il donne un projet de réforme des institutions genevoises… En 1778, il effectue un nouveau tour du Mont-Blanc et, en 1779, il publie le premier volume de ses fameux « Voyages dans les Alpes ».
Lorsqu’en 1782, une émeute révolutionnaire éclate à Genève (il y a un certain Jean-Paul Marat parmi les meneurs), de Saussure essuie une attaque et reste plusieurs jours cloîtré chez lui. (Ce prémice de révolution est écrasé, au bout de 3 mois, par les armées française, sarde et bernoise coalisées…).
En 1783, il publie les « Essais sur l’Hygrométrie »… Enfin, en 1787, il décide de quitter, après 24 années de professorat, son poste à l’Académie de Genève, puis il retourne à Chamonix pour, enfin, effectuer l’ascension du Mont-Blanc.

Le 3 août, à 11 heures du matin, ses guides, ses porteurs, son fils et lui-même atteignent le sommet…

En 1794, alors qu’il décline une invitation à être candidat à la syndicature, il est de nouveau malade, cependant que ses affaires ne sont pas florissantes ; il retourne vivre dans sa maison natale. C’est là qu’il finira ses jours le 22 janvier 1799, après avoir publié en 1796 les volumes 3 et 4 de « Les Voyages dans les Alpes ». Il est enterré au cimetière de Plain Palais à Genève.
Il est le père d’Albertine Necker de Saussure et de Nicolas Théodore de Saussure, le grand-père d’Henri de Saussure (naturaliste) et l’arrière-grand-père du fameux linguiste, Ferdinand de Saussure.

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