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Alcide Charles Victor Marie Dessalines d’Orbigny est né à Couëron (près de Nantes), le 6 septembre 1802. Il était issu d’une famille de voyageurs et de naturalistes, et son père Charles-Marie, médecin dans la marine lui transmit son enthousiasme pour les sciences naturelles. Le rayonnement culturel de la ville de La Rochelle, ouverte sur la mer et le voyage, où sa famille s’installa en 1820, fut de nature à éveiller, ou tout au moins à entretenir chez le jeune Alcide, des rêves de découvertes et d’exploration.
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<b>Alcide Charles Victor Marie Dessalines d’Orbigny</b> est né à Couëron (près de Nantes), le 6 septembre 1802. Il était issu d’une famille de voyageurs et de naturalistes, et son père Charles-Marie, médecin dans la marine lui transmit son enthousiasme pour les sciences naturelles. Le rayonnement culturel de la ville de La Rochelle, ouverte sur la mer et le voyage, où sa famille s’installa en 1820, fut de nature à éveiller, ou tout au moins à entretenir chez le jeune Alcide, des rêves de découvertes et d’exploration.
  
C’est sur le littoral rochelais qu’il se passionna très jeune pour l’étude d’un groupe d’animaux microscopiques qu’il nomma “ Foraminifères ”. Il lui consacra son premier travail scientifique, posant ainsi les fondements d’une science nouvelle, la micropaléontologie. Ce travail qu'Alcide d'Orbigny publia à l’âge de 23 ans sur les foraminifères impressionna beaucoup Georges Cuvier et les scientifiques de l’époque.  
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C’est sur le littoral rochelais qu’il se passionna tès jeune pour l’étude d’un groupe d’animaux microscopiques qu’il nomma “ [[Foraminifère]]s ”. Il lui consacra son premier travail scientifique, posant ainsi les fondements d’une science nouvelle, la micro[[paléontologie]]. Ce travail qu'Alcide d'Orbigny prublia à l’âge de 23 ans sur les foraminifères impressionna beaucoup Georges [[Cuvier]] et les scientifiques de l’époque.<br>
Le Muséum le choisit alors comme voyageur naturaliste pour une mission en Amérique du Sud qui, retrouvant son indépendance, s’ouvrait aux marchés et aux savants. Ce voyage dura sept ans, de 1826 à 1833, et le conduisit au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Chili, en Bolivie et au Pérou, où sa mémoire est encore très présente. Il foula le sol américain en 1826, 27 ans après Humboldt et Bonpland, mais tandis que ces deux illustres voyageurs se dirigèrent vers le Nord, d’Orbigny choisit de faire route vers le Sud, devançant de peu Darwin sur certains sites.
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Le [[Muséum]] le choisit alors comme voyageur naturaliste pour une mission en Amérique du Sud qui, retrouvant son indépendance, s’ouvrait aux marchés et aux savants. Ce voyage dura sept ans, de 1826 à 1833, et le conduisit au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Chili, en Bolivie et au Pérou, où sa mémoire est encore très présente. Il foula le sol américain en 1826, 27 ans après [[Humboldt]] et Bonpland, mais tandis que ces deux illustres voyageurs se dirigèrent vers le Nord, d’Orbigny choisit de faire route vers le Sud, devançant de peu [[Darwin]] sur certains sites.
  
De cette mission, il rapporta une moisson scientifique impressionnante et de nombreuses publications concernant la botanique, la zoologie, la géographie, la géologie et l’ethnographie. Le récit du voyage d’Alcide d’Orbigny ainsi que l’étude des récoltes faites par divers spécialistes ont été publiés entre 1834 et 1847 dans “ Voyage en Amérique méridionale ”, en 11 volumes, 4 747 pages, 302 planches couleurs et 122 planches en noir et blanc Cet ouvrage témoigne des conditions dans lesquelles se déroulaient,, il y a plus de 170 ans les recherches dans les contrées les plus reculées. La description qu'il donna de l’Amérique méridionale est “ un des monuments de la Science du XIXe siècle ”, tel fut l'hommage de Charles Darwin à Alcide d'Orbigny.
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De cette mission, il rapporta une moisson scientifique impressionnante et de nombreuses publications concernant la botanique, la zoologie, la géographie, la [[géologie]] et l’ethnographie. Le récit du voyage d’Alcide d’Orbigny ainsi que l’étude des récoltes faites par divers spécialistes ont été publiés entre 1834 et 1847 dans <font color="green"><em>“ Voyage en Amérique méridionale ”</em></font>, en 11 volumes, 4 747 pages, 302 planches couleurs et 122 planches en noir et blanc. Cet ouvrage témoigne des conditions dans lesquelles se déroulaient, il y a plus de 170 ans, les recherches dans les contrées les plus reculées. La description qu'il donna de l’Amérique méridionale est “ un des monuments de la Science du XIXe siècle ”, tel fut l'hommage de Charles Darwin à Alcide d'Orbigny.
  
 
De fabuleuses aventures jalonnent ses innombrables découvertes scientifiques. La coopération scientifique initiée alors entre la France et les pays latino-américains nouvellement indépendants, pour la connaissance de la nature et pour le développement, y est révélée avec beaucoup de détail. C’est aussi le regard d’un ethnologue, d’un grand humaniste, sur les sociétés dont il partagea la vie au cours de ses travaux. L’illustration dessinée par l’auteur est remarquable.
 
De fabuleuses aventures jalonnent ses innombrables découvertes scientifiques. La coopération scientifique initiée alors entre la France et les pays latino-américains nouvellement indépendants, pour la connaissance de la nature et pour le développement, y est révélée avec beaucoup de détail. C’est aussi le regard d’un ethnologue, d’un grand humaniste, sur les sociétés dont il partagea la vie au cours de ses travaux. L’illustration dessinée par l’auteur est remarquable.
  
De retour en France, il orienta ses recherches plus particulièrement vers la paléontologie et la stratigraphie. Il s’attacha à décrire toutes les espèces d’invertébrés fossiles trouvées dans les couches géologiques de France et il établit la première échelle des temps géologiques.
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De retour en France, il orienta ses recherches plus particulièrement vers la [[paléontologie]] et la [[stratigraphie]]. Il s’attacha à décrire toutes les espèces d’invertébrés [[fossile]]s trouvées dans les couches géologiques de France et il établit la première échelle des [[temps géologiques]].
  
Sa carrière fut couronnée par sa nomination de Professeur au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris, lorsque la chaire de Paléontologie fut créée à son intention en 1853. Il mourut à 55 ans, à Pierrefitte le 30 juin 1857, en laissant à la postérité une œuvre scientifique immense.
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Sa carrière fut couronnée par sa nomination de Professeur au [[Muséum National d'Histoire Naturelle]] à Paris, lorsque la chaire de Paléontologie fut créée à son intention en 1853. Il mourut à 55 ans, à Pierrefitte le 30 juin 1857, en laissant à la postérité une œuvre scientifique immense.
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Version actuelle datée du 5 mars 2020 à 22:56

Alcide Charles Victor Marie Dessalines d’Orbigny est né à Couëron (près de Nantes), le 6 septembre 1802. Il était issu d’une famille de voyageurs et de naturalistes, et son père Charles-Marie, médecin dans la marine lui transmit son enthousiasme pour les sciences naturelles. Le rayonnement culturel de la ville de La Rochelle, ouverte sur la mer et le voyage, où sa famille s’installa en 1820, fut de nature à éveiller, ou tout au moins à entretenir chez le jeune Alcide, des rêves de découvertes et d’exploration.

C’est sur le littoral rochelais qu’il se passionna tès jeune pour l’étude d’un groupe d’animaux microscopiques qu’il nomma “ Foraminifères ”. Il lui consacra son premier travail scientifique, posant ainsi les fondements d’une science nouvelle, la micropaléontologie. Ce travail qu'Alcide d'Orbigny prublia à l’âge de 23 ans sur les foraminifères impressionna beaucoup Georges Cuvier et les scientifiques de l’époque.
Le Muséum le choisit alors comme voyageur naturaliste pour une mission en Amérique du Sud qui, retrouvant son indépendance, s’ouvrait aux marchés et aux savants. Ce voyage dura sept ans, de 1826 à 1833, et le conduisit au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Chili, en Bolivie et au Pérou, où sa mémoire est encore très présente. Il foula le sol américain en 1826, 27 ans après Humboldt et Bonpland, mais tandis que ces deux illustres voyageurs se dirigèrent vers le Nord, d’Orbigny choisit de faire route vers le Sud, devançant de peu Darwin sur certains sites.

De cette mission, il rapporta une moisson scientifique impressionnante et de nombreuses publications concernant la botanique, la zoologie, la géographie, la géologie et l’ethnographie. Le récit du voyage d’Alcide d’Orbigny ainsi que l’étude des récoltes faites par divers spécialistes ont été publiés entre 1834 et 1847 dans “ Voyage en Amérique méridionale ”, en 11 volumes, 4 747 pages, 302 planches couleurs et 122 planches en noir et blanc. Cet ouvrage témoigne des conditions dans lesquelles se déroulaient, il y a plus de 170 ans, les recherches dans les contrées les plus reculées. La description qu'il donna de l’Amérique méridionale est “ un des monuments de la Science du XIXe siècle ”, tel fut l'hommage de Charles Darwin à Alcide d'Orbigny.

De fabuleuses aventures jalonnent ses innombrables découvertes scientifiques. La coopération scientifique initiée alors entre la France et les pays latino-américains nouvellement indépendants, pour la connaissance de la nature et pour le développement, y est révélée avec beaucoup de détail. C’est aussi le regard d’un ethnologue, d’un grand humaniste, sur les sociétés dont il partagea la vie au cours de ses travaux. L’illustration dessinée par l’auteur est remarquable.

De retour en France, il orienta ses recherches plus particulièrement vers la paléontologie et la stratigraphie. Il s’attacha à décrire toutes les espèces d’invertébrés fossiles trouvées dans les couches géologiques de France et il établit la première échelle des temps géologiques.

Sa carrière fut couronnée par sa nomination de Professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris, lorsque la chaire de Paléontologie fut créée à son intention en 1853. Il mourut à 55 ans, à Pierrefitte le 30 juin 1857, en laissant à la postérité une œuvre scientifique immense.


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