Mérinchal

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Mérinchal
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Légende
Situation Creuse
Ville la plus proche Aubusson
Région
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
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La mine de Mérinchal est située à 25km à l'est d'Aubusson. Les mines d’antimoine ouvertes vers 1901 furent fermées vers 1932. Les puits se trouvaient entre le village de la Roche et celui de la Peyrouse. Il y avait deux mines à ciel ouvert : aux villages du Beaudeix et du Jobert.

  • Description :

Le gîte de Mérinchal fait partie d'un ensemble de minéralisations qui s'étendent du sud vers le nord sur 30 km et auxquelles appartiennent les gîtes de la Ramade au sud et de Montignat au nord.
Les gîtes sont encaissés dans le granite calco-alcalin à biotite de Guéret, qui est considéré comme un granite d'anatexie. Au nord de Mérinchal, il est recoupé par le petit massif de leucogranite des Chards. Cet ensemble est lui-même recoupé par des filons de microgranite de direction varisque, de quelques dizaines de mètres d'épaisseur sur plusieurs kilomètres de long.
Le secteur est affecté par les grandes fractures hercyniennes, soulignées par de puissances zones mylonitiques et jalonnées par de petits bassins houillers dont, au nord, la dislocation de Château-sur-Cher et à l'est le grand Sillon Houiller.
Le gisement est constitué par un champ de cassures parallèles, silicifiées et minéralisées dont la seule exploitée est celle de Peyrouse. Cette cassure large de 10 à 15m, affecte le granite de Guéret. Son remplissage est constitué de granite mylonitique propylitisé avec une formation de muscovite. Sa direction est la même que celle d'un filon de microgranite avoisinant.
Dans cette fracture, il existe 3 veines quartzeuses parallèles, à pendage sud-est, qui se rejoignent en profondeur et dans lesquelles la minéralisation est disposée en lentilles de stibine massive de 0,25 à 0,50 m d'épaisseur.


  • Historique :

Débutant à la fin du 19eme siècle, les travaux d'exploitation durèrent de 1901 à 1914. Il y eut une reprise en 1926 pour de nouvelles recherches, jusqu'à l'abandon définitif en 1932.
Travaux de 1900 : un puits de 54 m et 3 galeries, dont deux avec dépilage et une avec traçage.
Travaux de 1926 : un puits de 150 m et 3 galeries de traçage. La prospection géochimique entreprise en 1964 par le BRGM n'a pu réussir à raccorder les différents indices. La production totale est estimée à 900 tonnes d'antimoine.


  • Minéraux :

La minéralisation se compose de stibine, de berthiérite, de mispickel, pyrite et sphalérite, rare, dans une gangue de quartz avec un peu de carbonate.


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