Méria

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Mine de Méria
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Légende
Situation Haute-Corse
Ville la plus proche Bastia
Région Corse
Pays France
Intérêt minéralogique
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir


Les mines de Méria, mines d'antimoine, commune de Méria, département de Haute-Corse, connues sous les appellations: mines de Méria, mine de Luri, mine de Vallone.

  • L'essentiel de l'exploitation d'antimoine est situé au lieu-dit Vallone, de part et d'autre du ruisseau du même nom, et au lieu-dit San Martinu.

Les travaux de Vallone se composent de onze niveaux de galeries tracés dans le filon, desservis par trois travers-bancs et un puits intérieur. Les premières recherches avaient permis d'attaquer l'affleurement du filon du côté Est. Puis, entre 1878 et 1893 on ouvre sept niveaux reliés entre eux par des puits.
L'activité des travaux à permis d'ouvrir à partir de 1895 un huitième niveau, puis un neuvième en 1904, et un dixième à partir de 1911. La mine de Vallone compte plus de 5 000 mètres de galeries, 700 mètres de travers-bancs et 300 mètres de puits.
Les sites de San Martinu et Fossato s'organisent autour des deux puits de Fossato et Vetrice qui desservent cinq niveaux d'exploitation sur 75 mètres de profondeur.

  • Historique : Le gisement de Méria, figuré sur le Plan Terrier dressé en 1793, fait l'objet de nombreux travaux de recherches à partir du milieu du XIXe siècle. Plusieurs filons sont reconnus, notamment ceux de Fossato, San Martino et Vallone. De 1855 à 1857, Antoine Pietri, juge de paix à Brando, son frère Marc et Dominique Antony demeurant à Morsiglia sont autorisés à réaliser des fouilles au lieu-dit Pastina, près de la chapelle San Martino. Ils obtiennent la concession le 10 mars 1858. La mise en valeur du site concerne :
    - les filons de Fossato et surtout de San Martino.
    L'exploitation est régulière, puis connaît un ralentissement jusqu'en 1878, date à laquelle la concession est reprise par un consortium anglais dirigé par Charles Galland. La Société des Mines de Méria est créée. Les travaux d'exploitation sont dirigés par l'ingénieur Duranteau. En 1884, Galland est déclaré seul concessionnaire. Au lendemain de sa mort survenue au cours de l'année, la concession est attribuée à Antoine Franceschi de Rogliano, son légataire testamentaire. Des difficultés financières entraînent la vente par adjudication de l'exploitation le 13 mai 1898. Celle-ci est attribuée à la Société Corse des Mines d'Antimoine de Meria, fondée par des hommes d' affaires bastiais : Etienne-Louis et Charles Orenga, les frères Dominique et Fortuné Thiers, Jean-Antoine Musso, Philippe-Auguste Pierangeli.
    - Le filon de Vallone, reconnu dans les années 1870, donne lieu à une exploitation de 1883 à 1913. D'importants aménagements, tel le creusement des travers-bancs Giannoni et Orenga sont réalisés. En 1908, la Société Corse des Mines d'Antimoine de Meria fait faillite ; la Société Anonyme des Mines de Meria lui succède. Celle-ci donne un nouvel élan à l'exploitation du site, modernise les installations avec l'implantation sur le secteur de Vallone d'une laverie et fait construire à San Martino une centrale électrique en 1911.
    En raison d'une dégradation de la situation économique, la société est mise en liquidation en 1914. En 1926, la concession est cédée à la Société Minière du Cap Corse dont le siège social est à Ivry, sous la direction de l'ingénieur Flavigny-Barrois. En 1952, la Société d'Etudes et de Recherches pour l'Antimoine, filiale de la Société Nouvelle des Mines de la Lucette, reprend la concession. Elle envisage d'exploiter de nouveaux filons en Corse, aux lieux-dits Belle Fachieri à Luri et San Martino à Meria, avec l'aide de 16 ouvriers mineurs, mais le projet est vite abandonné.
    En 1983, la Société Nouvelle des Mines de la Lucette devient concessionnaire des mines d'antimoine de Luri et Méria, mais elle se désengage rapidement. L'exploitation du gisement de Méria, le plus important des gisements d'antimoine du Cap-Corse, a fourni plus de 5 600 tonnes d'antimoine métal.
    Ce sont principalement les filons de San Martino et de Vallone qui ont été valorisés.
  • Minéraux
stibine,
stibiconite, ... (a compléter)



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