Muséum National d'Histoire Naturelle : Différence entre versions

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<b>Le Muséum national d'histoire naturelle</b> (MNHN) est un établissement français de recherche scientifique et de diffusion de la culture naturaliste sous tutelle conjointe des ministères de l'Éducation nationale, de la Recherche et de l'Environnement. Ses missions principales sont la conservation de collections scientifiques concernant les disciplines propres à l'Histoire naturelle (zoologie, botanique, minéralogie, paléontologie, géomorphologie, pétrologie, écologie...).<br>Le 10 juin 1793 : Décret de la Convention donnant naissance au Muséum d'histoire naturelle. Le premier directeur fut Louis Jean-Marie [[Daubenton]], auquel succédat Antoine-Laurent de [[Jussieu]].
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<b>Le Muséum national d'histoire naturelle</b> (MNHN) est un établissement français de recherche scientifique et de diffusion de la culture naturaliste sous tutelle conjointe des ministères de l'Éducation nationale, de la Recherche et de l'Environnement. Ses missions principales sont la conservation de collections scientifiques concernant les disciplines propres à l'Histoire naturelle (zoologie, botanique, minéralogie, paléontologie, géomorphologie, pétrologie, écologie...).<br>Le 10 juin 1793 : Décret de la Convention donnant naissance au Muséum d'histoire naturelle. Le premier directeur fut Louis Jean-Marie [[Daubenton]], auquel succéda Antoine-Laurent de [[Jussieu]].
 
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<b>Historique</b> :<br> Du Jardin école au pôle de recherche en histoire naturelle : sous Louis XIII, l'édit royal de 1635 crée le Jardin royal des plantes médicinales, l'un des plus anciens établissements scientifiques de France. L'intendant et les titulaires des principales charges sont tous docteurs en médecine. Au XVIIIe siècle, l'activité se transforme : on passe de l'art de guérir avec les plantes à l'histoire naturelle. La déclaration royale du 31 mars 1718 sépare la charge de premier médecin du roi de la surintendance du Jardin.<br>Vient alors le règne de Georges Louis Leclerc, comte de [[Buffon]] (1707-1788), nommé en 1739 et qui dirige pendant 50 ans ce que l'on appelle alors le Jardin du Roi. Sa notoriété internationale et son travail acharné font du lieu l'un des phares scientifiques du XVIIIe siècle.<br>La Révolution donne à l'établissement une existence juridique propre : le 10 juin 1793, un décret répartit les enseignements en 12 chaires professorales et confie l'administration de l'établissement à une assemblée de professeurs. <br>Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le Muséum connaît une période de grande prospérité. Avec la nomination, en 1836, du chimiste Michel Eugène Chevreul (1786-1889), il se tourne, comme sa rivale l'Université, vers les sciences expérimentales. Cette période prend fin avec l'arrivée d'Alphonse Milne-Edwards, en 1890, et la promulgation du décret du 12 décembre 1891 qui signe le retour en force de l'histoire naturelle (cette politique restera en vigueur jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale).<br>La loi de finances du 31 décembre 1907 fait franchir un nouveau pas au Muséum : elle lui accorde l'autonomie financière en le dotant d'un budget propre qu'il administre. (Informations prises sur le site du Muséum :  http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp )
 
<b>Historique</b> :<br> Du Jardin école au pôle de recherche en histoire naturelle : sous Louis XIII, l'édit royal de 1635 crée le Jardin royal des plantes médicinales, l'un des plus anciens établissements scientifiques de France. L'intendant et les titulaires des principales charges sont tous docteurs en médecine. Au XVIIIe siècle, l'activité se transforme : on passe de l'art de guérir avec les plantes à l'histoire naturelle. La déclaration royale du 31 mars 1718 sépare la charge de premier médecin du roi de la surintendance du Jardin.<br>Vient alors le règne de Georges Louis Leclerc, comte de [[Buffon]] (1707-1788), nommé en 1739 et qui dirige pendant 50 ans ce que l'on appelle alors le Jardin du Roi. Sa notoriété internationale et son travail acharné font du lieu l'un des phares scientifiques du XVIIIe siècle.<br>La Révolution donne à l'établissement une existence juridique propre : le 10 juin 1793, un décret répartit les enseignements en 12 chaires professorales et confie l'administration de l'établissement à une assemblée de professeurs. <br>Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le Muséum connaît une période de grande prospérité. Avec la nomination, en 1836, du chimiste Michel Eugène Chevreul (1786-1889), il se tourne, comme sa rivale l'Université, vers les sciences expérimentales. Cette période prend fin avec l'arrivée d'Alphonse Milne-Edwards, en 1890, et la promulgation du décret du 12 décembre 1891 qui signe le retour en force de l'histoire naturelle (cette politique restera en vigueur jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale).<br>La loi de finances du 31 décembre 1907 fait franchir un nouveau pas au Muséum : elle lui accorde l'autonomie financière en le dotant d'un budget propre qu'il administre. (Informations prises sur le site du Muséum :  http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp )

Version du 3 mai 2010 à 21:26

Le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) est un établissement français de recherche scientifique et de diffusion de la culture naturaliste sous tutelle conjointe des ministères de l'Éducation nationale, de la Recherche et de l'Environnement. Ses missions principales sont la conservation de collections scientifiques concernant les disciplines propres à l'Histoire naturelle (zoologie, botanique, minéralogie, paléontologie, géomorphologie, pétrologie, écologie...).
Le 10 juin 1793 : Décret de la Convention donnant naissance au Muséum d'histoire naturelle. Le premier directeur fut Louis Jean-Marie Daubenton, auquel succéda Antoine-Laurent de Jussieu.

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Historique :
Du Jardin école au pôle de recherche en histoire naturelle : sous Louis XIII, l'édit royal de 1635 crée le Jardin royal des plantes médicinales, l'un des plus anciens établissements scientifiques de France. L'intendant et les titulaires des principales charges sont tous docteurs en médecine. Au XVIIIe siècle, l'activité se transforme : on passe de l'art de guérir avec les plantes à l'histoire naturelle. La déclaration royale du 31 mars 1718 sépare la charge de premier médecin du roi de la surintendance du Jardin.
Vient alors le règne de Georges Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788), nommé en 1739 et qui dirige pendant 50 ans ce que l'on appelle alors le Jardin du Roi. Sa notoriété internationale et son travail acharné font du lieu l'un des phares scientifiques du XVIIIe siècle.
La Révolution donne à l'établissement une existence juridique propre : le 10 juin 1793, un décret répartit les enseignements en 12 chaires professorales et confie l'administration de l'établissement à une assemblée de professeurs.
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le Muséum connaît une période de grande prospérité. Avec la nomination, en 1836, du chimiste Michel Eugène Chevreul (1786-1889), il se tourne, comme sa rivale l'Université, vers les sciences expérimentales. Cette période prend fin avec l'arrivée d'Alphonse Milne-Edwards, en 1890, et la promulgation du décret du 12 décembre 1891 qui signe le retour en force de l'histoire naturelle (cette politique restera en vigueur jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale).
La loi de finances du 31 décembre 1907 fait franchir un nouveau pas au Muséum : elle lui accorde l'autonomie financière en le dotant d'un budget propre qu'il administre. (Informations prises sur le site du Muséum : http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp )


les collections du Muséum sont parmi les plus riches du monde avec :

  • Minéraux : 243 000 échantillons
  • Roches : 300 000 échantillons
  • Météorites : 3 050 échantillons
  • Fossiles : 2 700 000 spécimens
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Le Muséum possède à Paris :

  • le Jardin des Plantes
  • le parc zoologique de Vincennes
  • le musée de l'Homme
  • la grande galerie de l'évolution
  • la galerie de minéralogie et de géologie
  • la galerie de paléontologie
  • la ménagerie du Jardin des plantes

liste non exhaustive de musées et collections minéralogiques : http://www.geopolis-fr.com/musee-geologie-1.html


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