La Chassagne : Différence entre versions
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| − | La mine de la Chassagne est située à 6 km au sud ouest de Brioude dans la concession de même nom. | + | La [[mine]] de <b>la Chassagne</b> est située à 6 km au sud-ouest de Brioude dans la concession de même nom. |
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| − | Connue depuis 1824, la mine a été exploitée surtout de 1901 à 1916. Quelques petits travaux ont été repris en 1929. Depuis 1949, la concession appartient à la <em> Compagnie française des mines de [[Collet_de_Dèze|Dèze]] | + | Connue depuis 1824, la mine a été exploitée surtout de 1901 à 1916. Quelques petits travaux ont été repris en 1929. Depuis 1949, la [[concession]] appartient à la <em>Compagnie française des mines de [[Collet_de_Dèze|Dèze]]</em>. La mine est noyée et le [[puits]] d'accès éboulé. |
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| − | Le secteur est constitué par une puissante série de [[gneiss]] leptyniques | + | Le secteur est constitué par une puissante série de [[gneiss]] leptyniques [[leucocrate]]s renfermant des bancs d'[[amphibolite]]s interstratifiées. Le [[filon]] suit un contact gneiss-amphibolites. <br> |
| − | Le filon est reconnu sur une longueur de 300m et une hauteur de 150 m. La puissance de la caisse est de 10 à 12 mètres entre un mur net d'amphibolites et un toit moins net de gneiss leptyniques altérés devenant progressivement sains. La minéralisation est répartie en 3 colonnes qui se situent à la conjugaison de deux fractures qui se croisent sous un angle faible. Dans ces colonnes, elle constitue soit une veine unique, soit des filonnets parallèles discontinus et | + | Le filon est reconnu sur une longueur de 300m et une hauteur de 150 m. La puissance de la caisse est de 10 à 12 mètres entre un [[mur]] net d'amphibolites et un [[toit]] moins net de gneiss leptyniques altérés devenant progressivement sains. La [[minéralisation]] est répartie en 3 colonnes qui se situent à la conjugaison de deux fractures qui se croisent sous un angle faible. Dans ces colonnes, elle constitue soit une veine unique, soit des filonnets parallèles discontinus et d'une [[puissance]] variant de 0,15 à 1,5 m de minerai. La [[teneur]] du minerai semble assez élevée et avoisine 30 %. |
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Version du 23 juin 2010 à 14:57
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| Légende | |
|---|---|
| Situation | Haute-Loire |
| Ville la plus proche | Brioude |
| Région | Auvergne |
| Pays | France |
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| Possibilité d'accès | |
| Type d'accès | |
| Temps de visite nécessaire | |
| Voir |
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La mine de la Chassagne est située à 6 km au sud-ouest de Brioude dans la concession de même nom.
- Historique :
Connue depuis 1824, la mine a été exploitée surtout de 1901 à 1916. Quelques petits travaux ont été repris en 1929. Depuis 1949, la concession appartient à la Compagnie française des mines de Dèze. La mine est noyée et le puits d'accès éboulé.
- Description :
Le secteur est constitué par une puissante série de gneiss leptyniques leucocrates renfermant des bancs d'amphibolites interstratifiées. Le filon suit un contact gneiss-amphibolites.
Le filon est reconnu sur une longueur de 300m et une hauteur de 150 m. La puissance de la caisse est de 10 à 12 mètres entre un mur net d'amphibolites et un toit moins net de gneiss leptyniques altérés devenant progressivement sains. La minéralisation est répartie en 3 colonnes qui se situent à la conjugaison de deux fractures qui se croisent sous un angle faible. Dans ces colonnes, elle constitue soit une veine unique, soit des filonnets parallèles discontinus et d'une puissance variant de 0,15 à 1,5 m de minerai. La teneur du minerai semble assez élevée et avoisine 30 %.
La production passée est estimée à 2 000 tonnes d'antimoine.
- Minéraux :
Le minerai est constitué essentiellement de stibine et berthiérite avec des traces de pyrite et sphalérite dans une gangue quartzo-mylonitique. Il existe une deuxième venue minéralisée qui a amené de la barytine et de la stibine de 2eme génération.
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