Dumortier : Différence entre versions

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<b>Victor DUMORTIER </b> né en 1801 à Lyon
 
<b>Victor DUMORTIER </b> né en 1801 à Lyon
  
Parmi les paléontologues français du XIXe siècle, Dumortier est probablement, après Alcide d'Orbigny (1802-1857), le plus connu dans le monde de la paléontologie des Invertébrés.  
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Parmi les paléontologues français du XIXe siècle, Dumortier est probablement, après Alcide d'[[Orbigny]] (1802-1857), le plus connu dans le monde de la [[paléontologie]] des Invertébrés.  
  
Eugène Dumortier était le quatrième enfant d'un fabricant de dorures honorablement connu. La famille possédait une « campagne » située à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, où elle demeurait en été, et c'est sans doute là, dans ce petit massif jurassique, qu'est née la passion du jeune Eugène pour les fossiles. Bien qu’attiré par les études de médecine, il dut perpétuer la tradition familiale et fabriquer des dorures. Associé à ses frères, il succéda donc à son père et réussit d'ailleurs parfaitement dans ses affaires.
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Eugène Dumortier était le quatrième enfant d'un fabricant de dorures honorablement connu. La famille possédait une « campagne » située à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, où elle demeurait en été, et c'est sans doute là, dans ce petit [[massif]] [[jurassique]], qu'est née la passion du jeune Eugène pour les [[fossile]]s. Bien qu’attiré par les études de médecine, il dut perpétuer la tradition familiale et fabriquer des dorures. Associé à ses frères, il succéda donc à son père et réussit d'ailleurs parfaitement dans ses affaires.
  
Cependant ses activités commerciales n'allaient pas l'empêcher de retourner à ses premières inclinations et dès qu'il eut acquis "une honnête fortune", il se tourna vers les sciences et, alors qu'il atteignait la cinquantaine, il devint étudiant en géologie sous la direction de Jean-Baptiste Fournet (Professeur en minéralogie et géologie), apprit l'anglais et l'allemand et, entièrement pris par sa passion, liquida définitivement ses affaires. Il se lia alors avec un autre amateur, Victor Thiollière, qui suivait un cheminement parallèle.
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Cependant ses activités commerciales n'allaient pas l'empêcher de retourner à ses premières inclinations et dès qu'il eut acquis "une honnête fortune", il se tourna vers les sciences et, alors qu'il atteignait la cinquantaine, il devint étudiant en [[géologie]] sous la direction de Jean-Baptiste [[Fournet]] (Professeur en minéralogie et géologie), apprit l'anglais et l'allemand et, entièrement pris par sa passion, liquida définitivement ses affaires. Il se lia alors avec un autre amateur, Victor Thiollière, qui suivait un cheminement parallèle.
 
En 1853, Dumortier fut admis au nombre des membres de la Société impériale d'Agriculture de Lyon, dont Jean-Baptiste Fournet était alors président, et qui comptait cette année-là 59 membres titulaires répartis en trois sections (Sciences physiques et naturelles, Agriculture, Industrie), auxquels il faut ajouter 235 membres correspondants dispersés dans toute la France et l'Europe. La Société Impériale d'Agriculture, d'Histoire naturelle et des Arts utiles de Lyon - pour lui redonner son titre complet - publiait le résultat de ses travaux dans des Annales dont on peut consulter la collection à la bibliothèque de la Société Linnéenne de Lyon. Les articles publiés dans les Annales sont très variés, de même que les auteurs ; dans la liste de ces derniers, les géologues reconnaîtront Jourdan, Thiollière, Fournet, Locard, Dumortier ; les professions sont indiquées et on voit sans surprise les notaires côtoyer les médecins, les juristes, les négociants et les professeurs de faculté, certains membres étant simplement mentionnés comme propriétaires !
 
En 1853, Dumortier fut admis au nombre des membres de la Société impériale d'Agriculture de Lyon, dont Jean-Baptiste Fournet était alors président, et qui comptait cette année-là 59 membres titulaires répartis en trois sections (Sciences physiques et naturelles, Agriculture, Industrie), auxquels il faut ajouter 235 membres correspondants dispersés dans toute la France et l'Europe. La Société Impériale d'Agriculture, d'Histoire naturelle et des Arts utiles de Lyon - pour lui redonner son titre complet - publiait le résultat de ses travaux dans des Annales dont on peut consulter la collection à la bibliothèque de la Société Linnéenne de Lyon. Les articles publiés dans les Annales sont très variés, de même que les auteurs ; dans la liste de ces derniers, les géologues reconnaîtront Jourdan, Thiollière, Fournet, Locard, Dumortier ; les professions sont indiquées et on voit sans surprise les notaires côtoyer les médecins, les juristes, les négociants et les professeurs de faculté, certains membres étant simplement mentionnés comme propriétaires !
  
La première note importante de Dumortier parut en 1857 : Note sur quelques fossiles peu connus ou mal figurés du Lias moyen, d'après des échantillons recueillis au Mont d'Or surtout, au cours d'une des nombreuses sorties qu'il effectua avec son ami Thiollière. En 1859, Dumortier fut très éprouvé par la mort imprévue de ce dernier et publia une Note sur le Cirrus fournetti (gastéropode de l’Aalénien) d’après une description manuscrite de son ami. En 1860, c’est la Note sur les terrains jurassiques du Mont d'Or lyonnais. Mais Dumortier ne voulait pas limiter ses travaux au Mont d'Or et projetait déjà de décrire la faune jurassique de tout le Bassin du Rhône : il devra pour cela effectuer de nombreux voyages, de la Côte d'Or au Var et de l'Isère à l'Aveyron. Le fruit de ses efforts va se traduire par la parution en 1864 du premier tome des Études paléontologiques sur les dépôts jurassiques du Bassin du Rhône, consacré à l'Infra-Lias (= Hettangien). Les tomes 2 (Lias inférieur), 3 (Lias moyen) et 4 (Lias supérieur) suivront en 1867, 1869 et 1874.
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La première note importante de Dumortier parut en 1857 : Note sur quelques fossiles peu connus ou mal figurés du [[Lias]] moyen, d'après des échantillons recueillis au Mont d'Or surtout, au cours d'une des nombreuses sorties qu'il effectua avec son ami Thiollière. En 1859, Dumortier fut très éprouvé par la mort imprévue de ce dernier et publia une Note sur le Cirrus fournetti (gastéropode de l’Aalénien) d’après une description manuscrite de son ami. En 1860, c’est la Note sur les terrains jurassiques du Mont d'Or lyonnais. Mais Dumortier ne voulait pas limiter ses travaux au Mont d'Or et projetait déjà de décrire la faune jurassique de tout le Bassin du Rhône : il devra pour cela effectuer de nombreux voyages, de la Côte d'Or au Var et de l'Isère à l'Aveyron. Le fruit de ses efforts va se traduire par la parution en 1864 du premier tome des Études paléontologiques sur les dépôts jurassiques du Bassin du Rhône, consacré à l'Infra-Lias (= Hettangien). Les tomes 2 (Lias inférieur), 3 (Lias moyen) et 4 (Lias supérieur) suivront en 1867, 1869 et 1874.
 
Les quatre tomes totalisent 1130 pages et 187 planches : plus de 1 000 espèces sont décrites et près de 700 figurées. Parmi elles, 250 sont nouvelles. En créant ces dernières, Dumortier se rendait parfaitement compte des difficultés posées par la multiplication des noms spécifiques et, pour faciliter les déterminations, il proposait donc de rendre tous les types très accessibles en les exposant dans des musées publics, idée très neuve pour l'époque.
 
Les quatre tomes totalisent 1130 pages et 187 planches : plus de 1 000 espèces sont décrites et près de 700 figurées. Parmi elles, 250 sont nouvelles. En créant ces dernières, Dumortier se rendait parfaitement compte des difficultés posées par la multiplication des noms spécifiques et, pour faciliter les déterminations, il proposait donc de rendre tous les types très accessibles en les exposant dans des musées publics, idée très neuve pour l'époque.
  
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La collection Dumortier comptait plus de 50 000 exemplaires.
 
La collection Dumortier comptait plus de 50 000 exemplaires.
  
Il s’agit pour la plus grande partie de fossiles d’invertébrés, mais on y trouve également des échantillons de roches et de plantes fossiles, ainsi que des ossements de vertébrés.
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Il s’agit pour la plus grande partie de fossiles d’invertébrés, mais on y trouve également des échantillons de [[roche]]s et de plantes fossiles, ainsi que des ossements de vertébrés.
  
L’âge de ces fossiles s’étale sur toute la durée des temps géologiques, mais la grande majorité d’entre eux, en dehors d’une importante série datée du Carbonifère, provient surtout des dépôts marins jurassiques, en raison de l’objet principal des travaux de Dumortier : les dépôts jurassiques du Bassin du Rhône.
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L’âge de ces fossiles s’étale sur toute la durée des temps géologiques, mais la grande majorité d’entre eux, en dehors d’une importante série datée du [[Carbonifère]], provient surtout des dépôts marins jurassiques, en raison de l’objet principal des travaux de Dumortier : les dépôts jurassiques du Bassin du Rhône.
  
Le nombre important de fossiles s’explique par l’intensité de la prospection, mais aussi par l’exploitation à l’époque de Dumortier de nombreuses mines ou carrières, aujourd’hui fermées ou le plus souvent comblées. Il est connu que Dumortier, comme beaucoup d’autres collectionneurs du XIXe siècle, achetait des pièces aux mineurs ou carriers, moyennant une « honnête rétribution »
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Le nombre important de fossiles s’explique par l’intensité de la prospection, mais aussi par l’[[exploitation]] à l’époque de Dumortier de nombreuses [[mine]]s ou [[carrière]]s, aujourd’hui fermées ou le plus souvent comblées. Il est connu que Dumortier, comme beaucoup d’autres collectionneurs du XIXe siècle, achetait des pièces aux mineurs ou carriers, moyennant une « honnête rétribution »
  
 
Par ailleurs, nombreux sont les chercheurs français ou étrangers qui ont fait référence aux types et figurés de Dumortier, ou ont utilisé ses figurations pour créer de nouvelles espèces qui lui ont été dédiées : c’est ainsi qu’il existe un Catacoeloceras dumortieri, un Catulloceras dumortieri, un Pecten dumortieri et bien d’autres, un genre d’ammonite (Dumortieria), un minéral (la dumortierite)…. Ouvrage et collection restent donc encore de nos jours des références incontournables pour tous les paléontologues travaillant sur ces niveaux.
 
Par ailleurs, nombreux sont les chercheurs français ou étrangers qui ont fait référence aux types et figurés de Dumortier, ou ont utilisé ses figurations pour créer de nouvelles espèces qui lui ont été dédiées : c’est ainsi qu’il existe un Catacoeloceras dumortieri, un Catulloceras dumortieri, un Pecten dumortieri et bien d’autres, un genre d’ammonite (Dumortieria), un minéral (la dumortierite)…. Ouvrage et collection restent donc encore de nos jours des références incontournables pour tous les paléontologues travaillant sur ces niveaux.
  
Au-delà de son importance en tant que paléontologue, Dumortier est attachant sous plusieurs aspects : ce savant passionné et désintéressé est le prototype de l'amateur éclairé, qui, à force de ténacité, se hausse au niveau des meilleurs professionnels.  
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Au-delà de son importance en tant que paléontologue, Dumortier est attachant sous plusieurs aspects : ce savant passionné et désintéressé est le prototype de l'amateur éclairé, qui, à force de ténacité, se hausse au niveau des meilleurs professionnels. <br><b>Son exemple nous laisse entendre que les amateurs peuvent contribuer, en liaison avec les scientifiques, à sauvegarder un patrimoine précieux.</b>
<b>Son exemple nous laisse entendre que les amateurs peuvent contribuer, en liaison avec les scientifiques, à sauvegarder un patrimoine précieux.</b>
 
  
  
 
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Version du 26 décembre 2010 à 06:45

Victor DUMORTIER né en 1801 à Lyon

Parmi les paléontologues français du XIXe siècle, Dumortier est probablement, après Alcide d'Orbigny (1802-1857), le plus connu dans le monde de la paléontologie des Invertébrés.

Eugène Dumortier était le quatrième enfant d'un fabricant de dorures honorablement connu. La famille possédait une « campagne » située à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, où elle demeurait en été, et c'est sans doute là, dans ce petit massif jurassique, qu'est née la passion du jeune Eugène pour les fossiles. Bien qu’attiré par les études de médecine, il dut perpétuer la tradition familiale et fabriquer des dorures. Associé à ses frères, il succéda donc à son père et réussit d'ailleurs parfaitement dans ses affaires.

Cependant ses activités commerciales n'allaient pas l'empêcher de retourner à ses premières inclinations et dès qu'il eut acquis "une honnête fortune", il se tourna vers les sciences et, alors qu'il atteignait la cinquantaine, il devint étudiant en géologie sous la direction de Jean-Baptiste Fournet (Professeur en minéralogie et géologie), apprit l'anglais et l'allemand et, entièrement pris par sa passion, liquida définitivement ses affaires. Il se lia alors avec un autre amateur, Victor Thiollière, qui suivait un cheminement parallèle. En 1853, Dumortier fut admis au nombre des membres de la Société impériale d'Agriculture de Lyon, dont Jean-Baptiste Fournet était alors président, et qui comptait cette année-là 59 membres titulaires répartis en trois sections (Sciences physiques et naturelles, Agriculture, Industrie), auxquels il faut ajouter 235 membres correspondants dispersés dans toute la France et l'Europe. La Société Impériale d'Agriculture, d'Histoire naturelle et des Arts utiles de Lyon - pour lui redonner son titre complet - publiait le résultat de ses travaux dans des Annales dont on peut consulter la collection à la bibliothèque de la Société Linnéenne de Lyon. Les articles publiés dans les Annales sont très variés, de même que les auteurs ; dans la liste de ces derniers, les géologues reconnaîtront Jourdan, Thiollière, Fournet, Locard, Dumortier ; les professions sont indiquées et on voit sans surprise les notaires côtoyer les médecins, les juristes, les négociants et les professeurs de faculté, certains membres étant simplement mentionnés comme propriétaires !

La première note importante de Dumortier parut en 1857 : Note sur quelques fossiles peu connus ou mal figurés du Lias moyen, d'après des échantillons recueillis au Mont d'Or surtout, au cours d'une des nombreuses sorties qu'il effectua avec son ami Thiollière. En 1859, Dumortier fut très éprouvé par la mort imprévue de ce dernier et publia une Note sur le Cirrus fournetti (gastéropode de l’Aalénien) d’après une description manuscrite de son ami. En 1860, c’est la Note sur les terrains jurassiques du Mont d'Or lyonnais. Mais Dumortier ne voulait pas limiter ses travaux au Mont d'Or et projetait déjà de décrire la faune jurassique de tout le Bassin du Rhône : il devra pour cela effectuer de nombreux voyages, de la Côte d'Or au Var et de l'Isère à l'Aveyron. Le fruit de ses efforts va se traduire par la parution en 1864 du premier tome des Études paléontologiques sur les dépôts jurassiques du Bassin du Rhône, consacré à l'Infra-Lias (= Hettangien). Les tomes 2 (Lias inférieur), 3 (Lias moyen) et 4 (Lias supérieur) suivront en 1867, 1869 et 1874. Les quatre tomes totalisent 1130 pages et 187 planches : plus de 1 000 espèces sont décrites et près de 700 figurées. Parmi elles, 250 sont nouvelles. En créant ces dernières, Dumortier se rendait parfaitement compte des difficultés posées par la multiplication des noms spécifiques et, pour faciliter les déterminations, il proposait donc de rendre tous les types très accessibles en les exposant dans des musées publics, idée très neuve pour l'époque.

La réalisation de cette grande œuvre, qu’il ne pourra achever, en dépit du matériel considérable qu’il avait rassemblé, mobilisa les dernières années de sa vie. Par son testament, il léguait sa collection au Muséum de Lyon, alors dirigé par le Docteur Louis Lortet.

La collection Dumortier comptait plus de 50 000 exemplaires.

Il s’agit pour la plus grande partie de fossiles d’invertébrés, mais on y trouve également des échantillons de roches et de plantes fossiles, ainsi que des ossements de vertébrés.

L’âge de ces fossiles s’étale sur toute la durée des temps géologiques, mais la grande majorité d’entre eux, en dehors d’une importante série datée du Carbonifère, provient surtout des dépôts marins jurassiques, en raison de l’objet principal des travaux de Dumortier : les dépôts jurassiques du Bassin du Rhône.

Le nombre important de fossiles s’explique par l’intensité de la prospection, mais aussi par l’exploitation à l’époque de Dumortier de nombreuses mines ou carrières, aujourd’hui fermées ou le plus souvent comblées. Il est connu que Dumortier, comme beaucoup d’autres collectionneurs du XIXe siècle, achetait des pièces aux mineurs ou carriers, moyennant une « honnête rétribution »

Par ailleurs, nombreux sont les chercheurs français ou étrangers qui ont fait référence aux types et figurés de Dumortier, ou ont utilisé ses figurations pour créer de nouvelles espèces qui lui ont été dédiées : c’est ainsi qu’il existe un Catacoeloceras dumortieri, un Catulloceras dumortieri, un Pecten dumortieri et bien d’autres, un genre d’ammonite (Dumortieria), un minéral (la dumortierite)…. Ouvrage et collection restent donc encore de nos jours des références incontournables pour tous les paléontologues travaillant sur ces niveaux.

Au-delà de son importance en tant que paléontologue, Dumortier est attachant sous plusieurs aspects : ce savant passionné et désintéressé est le prototype de l'amateur éclairé, qui, à force de ténacité, se hausse au niveau des meilleurs professionnels.
Son exemple nous laisse entendre que les amateurs peuvent contribuer, en liaison avec les scientifiques, à sauvegarder un patrimoine précieux.



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