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<b>Louis Jean-Marie D’Aubenton</b>, dit Daubenton, (1716-1800) naturaliste français, né le 29 mai 1716 à Montbard. En 1741 Buffon, également natif de Montbard et ami d’enfance de Daubenton, le fait appeler auprès de lui, au Jardin du roi en 1742. Buffon n’a que peu de talent pour la dissection et l’étude anatomique et il a besoin d’être secondé dans cette matière au Cabinet du roi, dépendant du Jardin du roi (futur [[Muséum national d'histoire naturelle]]).<br>Il deviendra en 1778 professeur d'histoire naturelle au Collège de France, auquel lui succédera [[cuvier]]. En 1795 il sera nommé membre résidant de la section d'anatomie et zoologie de l'Académie des sciences, où il  entra en 1744,  laquelle il écrira plus de 900 articles sur l'histoire naturelle.<br>
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<b>Louis Jean-Marie D’Aubenton</b>, dit Daubenton, né le 29 Mai 1716 à Montbard, mort le 31 Décembre 1799 à Paris.
  
Il dévellopera ce goût pour l'arrangement du cabinet du roi, les minéraux, les fruits, les bois, les coquillages, furent rassemblés de toutes parts et exposés dans le plus bel ordre. Daubenton s'y enfermait pendant des heures entières pour se livrer à l'étude et à la classification de ces trésors, qui étaient devenues une véritable passion.<br>
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Naturaliste.
La Révolution française fait du Cabinet du roi le Muséum national d'histoire naturelle et Daubenton son premier directeur.
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En 1741, [[Buffon]], également natif de Montbard et ami d’enfance de Daubenton, le fait appeler auprès de lui, au Jardin du roi. Buffon n’a que peu de talent pour la dissection et l’étude anatomique et il a besoin d’être secondé dans cette matière au Cabinet du Roi, dépendant du Jardin du Roi (futur [[Muséum national d'histoire naturelle]]).<br>Daubenton deviendra en 1778 professeur d'histoire naturelle au Collège de France, poste auquel lui succédera [[Cuvier]]. En 1795 il sera nommé membre résidant de la section d'anatomie et zoologie de l'Académie des sciences, où il était entré en 1744, et pour laquelle il écrira plus de 900 articles sur l'histoire naturelle.<br>
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Il fut un des pionniers de l’anatomie comparée, réfléchissant sur la notion de fonction des organes, et cherchant à établir des rapports entre les organes communs aux divers types d’animaux. Il entrevit même, à partir de ses nombreuses dissections, la possibilité d’une adaptation de l’espèce au milieu (mais c’était Lamarck qui devait vraiment développer cette idée).
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Il développera ce goût pour l'arrangement du Cabinet du Roi ; les [[minéraux]], les fruits, les bois, les coquillages, furent rassemblés de toutes parts et exposés dans le plus bel ordre. Daubenton s'y enfermait pendant des heures entières pour se livrer à l'étude et à la classification de ces trésors, qui étaient devenus une véritable passion.<br>
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La Révolution française fait du Cabinet du Roi le Muséum National d'Histoire Naturelle, et de Daubenton son premier directeur.
  
 
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Version actuelle datée du 26 février 2020 à 21:53

Louis Jean-Marie D’Aubenton, dit Daubenton, né le 29 Mai 1716 à Montbard, mort le 31 Décembre 1799 à Paris.

Naturaliste.

En 1741, Buffon, également natif de Montbard et ami d’enfance de Daubenton, le fait appeler auprès de lui, au Jardin du roi. Buffon n’a que peu de talent pour la dissection et l’étude anatomique et il a besoin d’être secondé dans cette matière au Cabinet du Roi, dépendant du Jardin du Roi (futur Muséum national d'histoire naturelle).
Daubenton deviendra en 1778 professeur d'histoire naturelle au Collège de France, poste auquel lui succédera Cuvier. En 1795 il sera nommé membre résidant de la section d'anatomie et zoologie de l'Académie des sciences, où il était entré en 1744, et pour laquelle il écrira plus de 900 articles sur l'histoire naturelle.
Il fut un des pionniers de l’anatomie comparée, réfléchissant sur la notion de fonction des organes, et cherchant à établir des rapports entre les organes communs aux divers types d’animaux. Il entrevit même, à partir de ses nombreuses dissections, la possibilité d’une adaptation de l’espèce au milieu (mais c’était Lamarck qui devait vraiment développer cette idée). Il développera ce goût pour l'arrangement du Cabinet du Roi ; les minéraux, les fruits, les bois, les coquillages, furent rassemblés de toutes parts et exposés dans le plus bel ordre. Daubenton s'y enfermait pendant des heures entières pour se livrer à l'étude et à la classification de ces trésors, qui étaient devenus une véritable passion.
La Révolution française fait du Cabinet du Roi le Muséum National d'Histoire Naturelle, et de Daubenton son premier directeur.


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