Chizeuil : Différence entre versions

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*Historique : Le [[chapeau de fer]] surmontant l'amas fut exploité à ciel ouvert par la <i>société du Creusot</i> et la <i>société de Givors</i> entre 1854 et 1856. <br>Assez vite, avec l'approfondissement des travaux, la qualité des [[limonite]]s et des [[hématite]]s se dégrade par une trop grande richesse en [[soufre]] liée à l'apparition de la [[pyrite]]. L'exploitation s'oriente donc sur ce [[minerai]] et son contenu en soufre nécessaire à l'industrie chimique (production d'[[acide]] sulfurique, engrais, etc.). Des [[puits]] de [[mine]] sont foncés pour l'extraction dans trois amas : <i>Lentille A, Foulquière</i> et <i>Martin</i>, sachant que la définition d'amas pyriteux recouvre ici une notion économique, c'est-à-dire la coupure à 25 % de soufre, soit environ 50 % de pyrite.<br>L'exploitation des amas pyriteux conduite par la <i>Compagnie de Saint-Gobain</i> à partir de 1896 a connu un regain d'activité entre 1956 et 1963 à la suite de la découverte de l'important amas caché de <i>Roches Gagneaux</i>.
 
*Historique : Le [[chapeau de fer]] surmontant l'amas fut exploité à ciel ouvert par la <i>société du Creusot</i> et la <i>société de Givors</i> entre 1854 et 1856. <br>Assez vite, avec l'approfondissement des travaux, la qualité des [[limonite]]s et des [[hématite]]s se dégrade par une trop grande richesse en [[soufre]] liée à l'apparition de la [[pyrite]]. L'exploitation s'oriente donc sur ce [[minerai]] et son contenu en soufre nécessaire à l'industrie chimique (production d'[[acide]] sulfurique, engrais, etc.). Des [[puits]] de [[mine]] sont foncés pour l'extraction dans trois amas : <i>Lentille A, Foulquière</i> et <i>Martin</i>, sachant que la définition d'amas pyriteux recouvre ici une notion économique, c'est-à-dire la coupure à 25 % de soufre, soit environ 50 % de pyrite.<br>L'exploitation des amas pyriteux conduite par la <i>Compagnie de Saint-Gobain</i> à partir de 1896 a connu un regain d'activité entre 1956 et 1963 à la suite de la découverte de l'important amas caché de <i>Roches Gagneaux</i>.
  
*Les amas piriteux sont encaissés dans une formation de [[quartzite]] à [[séricite]] et [[andalousite]] située à la base d'un complexe [[volcan]]ique. Cet ensemble, dont la puissance moyenne est de 500 m, est bordé à l'est par le [[granite]] de Luzy et à l'ouest par la micro-[[pegmatite]] de Souvigny.<br>
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*Les amas pyriteux sont encaissés dans une formation de [[quartzite]] à [[séricite]] et [[andalousite]] située à la base d'un complexe [[volcan]]ique. Cet ensemble, dont la puissance moyenne est de 500 m, est bordé à l'est par le [[granite]] de Luzy et à l'ouest par la micro-[[pegmatite]] de Souvigny.<br>
  
 
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Version du 16 avril 2012 à 16:04

Gisement de Chizeuil
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Légende
Situation Chalmoux, Saône-et-Loire
Ville la plus proche
Région Bourgogne
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

Mine de Chizeuil : Sur le territoire de la commune de Chalmoux, l'ancienne concession minière de Chizeuil (pyrite de fer et de cuivre), exploitée jadis par la Compagnie du Creusot, a produit 1 000 tonnes de cuivre métal, et 5 millions de tonnes de minerai de pyrite. Le cuivre a été extrait par grillage de la pyrite provenant des amas sulfurés.

  • Historique : Le chapeau de fer surmontant l'amas fut exploité à ciel ouvert par la société du Creusot et la société de Givors entre 1854 et 1856.
    Assez vite, avec l'approfondissement des travaux, la qualité des limonites et des hématites se dégrade par une trop grande richesse en soufre liée à l'apparition de la pyrite. L'exploitation s'oriente donc sur ce minerai et son contenu en soufre nécessaire à l'industrie chimique (production d'acide sulfurique, engrais, etc.). Des puits de mine sont foncés pour l'extraction dans trois amas : Lentille A, Foulquière et Martin, sachant que la définition d'amas pyriteux recouvre ici une notion économique, c'est-à-dire la coupure à 25 % de soufre, soit environ 50 % de pyrite.
    L'exploitation des amas pyriteux conduite par la Compagnie de Saint-Gobain à partir de 1896 a connu un regain d'activité entre 1956 et 1963 à la suite de la découverte de l'important amas caché de Roches Gagneaux.
  • Les amas pyriteux sont encaissés dans une formation de quartzite à séricite et andalousite située à la base d'un complexe volcanique. Cet ensemble, dont la puissance moyenne est de 500 m, est bordé à l'est par le granite de Luzy et à l'ouest par la micro-pegmatite de Souvigny.
  • Minéraux :
arsénopyrite, barytine, bornite, chalcocite, chalcopyrite, colusite, covellite, diaspore, énargite, galène, or, kaolinite, kësterite, lépidocrocite, mawsonite, molybdénite, pyrite, pyrophyllite, quartz, rutile, stannite, stannoïdite, svanbergite, tennantite, tétraédrite, vinciennite

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