Bouchard : Différence entre versions
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| + | Chevalier puis officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de Saint-Louis, ingénieur, Pierre-François-Xavier Bouchard est né dans le Jura et plus précisément à Orgelet. Le jeune Bouchard suit ses premières études au collège d'Orgelet. Il quitte ensuite sa ville natale pour le collège de Besançon où il suit des cours de mathématiques et de philosophie...<br>Engagé volontaire dans un bataillon de grenadier pour défendre la Patrie il combat en Champagne et en Belgique...<br>Le sergent-major Bouchard, est ensuite muté en 1794, compte-tenu de ses compétences à l'école Aérostatique de Meudon. Très vite remarqué par Jacques-Nicolas Conté, directeur de cette dernière, Bouchard est promus sous-directeur enseigne dès l'année suivante et enseigne les Mathématiques au futurs aérostiers...Il est gravement blessé à l'oeil droit par une explosion lors d'une tentative pour gonfler à l'hydrogène des ballons d'observations dirigée par Conté, qui lui perdra son oeil gauche...<br> | ||
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Jeune officier du génie, lors de la campagne d'Égypte du général Bonaparte, au cours du terrassement du Fort Julien, près du village de Rachid (Rosette), il découvre une [[pierre]] noire ([[granodiorite]]) de plus d'un mètre de haut, couverte d'inscriptions, réemployée dans un mur. Soupçonnant sa grande valeur historique, il signale sa découverte au Général Menou, qui fit transporter la pierre à Alexandrie. La stèle portait la copie d'un décret de Ptolémée V Epiphane, en hiéroglyphes (inscription supérieure), en démotique (les 32 lignes au centre) et en grec (les 54 lignes du bas). Des copies sont immédiatement faites : Joseph Marcel applique sa méthode "d'autographie", Nicolas [[Conté]] utilise la stèle comme support pour la révéler par crayonnage au fusain et Adrien Raffeneau-Delille réalise un moulage à base de [[soufre]]. La pierre (connue alors sous la dénomination de <i>pierre de Rosette</i>) est confisquée par les Anglais quand le Général Menou, capitule à Alexandrie en 1801. Elle se trouve depuis 1802 au British Museum. | Jeune officier du génie, lors de la campagne d'Égypte du général Bonaparte, au cours du terrassement du Fort Julien, près du village de Rachid (Rosette), il découvre une [[pierre]] noire ([[granodiorite]]) de plus d'un mètre de haut, couverte d'inscriptions, réemployée dans un mur. Soupçonnant sa grande valeur historique, il signale sa découverte au Général Menou, qui fit transporter la pierre à Alexandrie. La stèle portait la copie d'un décret de Ptolémée V Epiphane, en hiéroglyphes (inscription supérieure), en démotique (les 32 lignes au centre) et en grec (les 54 lignes du bas). Des copies sont immédiatement faites : Joseph Marcel applique sa méthode "d'autographie", Nicolas [[Conté]] utilise la stèle comme support pour la révéler par crayonnage au fusain et Adrien Raffeneau-Delille réalise un moulage à base de [[soufre]]. La pierre (connue alors sous la dénomination de <i>pierre de Rosette</i>) est confisquée par les Anglais quand le Général Menou, capitule à Alexandrie en 1801. Elle se trouve depuis 1802 au British Museum. | ||
Version du 1 novembre 2010 à 20:07
Pierre François-Xavier Bouchard (1772 - 1832)
Chevalier puis officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de Saint-Louis, ingénieur, Pierre-François-Xavier Bouchard est né dans le Jura et plus précisément à Orgelet. Le jeune Bouchard suit ses premières études au collège d'Orgelet. Il quitte ensuite sa ville natale pour le collège de Besançon où il suit des cours de mathématiques et de philosophie...
Engagé volontaire dans un bataillon de grenadier pour défendre la Patrie il combat en Champagne et en Belgique...
Le sergent-major Bouchard, est ensuite muté en 1794, compte-tenu de ses compétences à l'école Aérostatique de Meudon. Très vite remarqué par Jacques-Nicolas Conté, directeur de cette dernière, Bouchard est promus sous-directeur enseigne dès l'année suivante et enseigne les Mathématiques au futurs aérostiers...Il est gravement blessé à l'oeil droit par une explosion lors d'une tentative pour gonfler à l'hydrogène des ballons d'observations dirigée par Conté, qui lui perdra son oeil gauche...
Jeune officier du génie, lors de la campagne d'Égypte du général Bonaparte, au cours du terrassement du Fort Julien, près du village de Rachid (Rosette), il découvre une pierre noire (granodiorite) de plus d'un mètre de haut, couverte d'inscriptions, réemployée dans un mur. Soupçonnant sa grande valeur historique, il signale sa découverte au Général Menou, qui fit transporter la pierre à Alexandrie. La stèle portait la copie d'un décret de Ptolémée V Epiphane, en hiéroglyphes (inscription supérieure), en démotique (les 32 lignes au centre) et en grec (les 54 lignes du bas). Des copies sont immédiatement faites : Joseph Marcel applique sa méthode "d'autographie", Nicolas Conté utilise la stèle comme support pour la révéler par crayonnage au fusain et Adrien Raffeneau-Delille réalise un moulage à base de soufre. La pierre (connue alors sous la dénomination de pierre de Rosette) est confisquée par les Anglais quand le Général Menou, capitule à Alexandrie en 1801. Elle se trouve depuis 1802 au British Museum.
C'est cette pierre qui permettra à Jean-François Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes.
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